38% seulement des occupants des logements de l'Opgi paient leurs loyers. Les tarifs appliqués sur les logements cédés à leurs locataires dans le cadre de l'opération de cession des biens de l'Etat seront baissés à 14.000DA le M, après avoir été de l'ordre de 18.000DA. C'est ce qu'a annoncé, hier, le ministre de l'Habitat, M.Mohamed Nadir Hamimid, lors d'une conférence de presse tenue au siège de son département. Cette décision a été prise après l'échec de l'opération lancée depuis 2004, a soutenu le ministre, tout en indiquant que sur les quelque 681.000 logements proposés à la vente, seulement 39.000 dossiers ont été présentés. Les nouveaux prix de vente des logements sociaux appartenant à l'Etat et aux Opgi seront déterminés en fonction des coefficients appliqués à la zone où se trouve le logement, objet de cession. En effet, le nouveau dispositif consacrant la baisse des prix, prévoit également la répartition du patrimoine immobilier en plusieurs zones et sous-zones déterminant la valeur réelle du logement. La zone 1 concerne les quartiers résidentiels, la zone 2 comprend le centre-ville, la zone 3 pour la périphérie, et les zones 4 et 5 concernent respectivement les faubourgs et les quartiers isolés. A titre d'exemple, les prix des logements situés dans les quartiers d'Hydra, El Achour ou Dely Ibrahim dans la zone1, seront plus élevés que les logements classés à la zone2 comprenant des quartiers tels Bab El-Oued, Aïn Benian ou La Casbah. Il faut ajouter la vétusté des bâtisses qui entrera dans le calcul de la somme globale d'un logement donné. Il est à souligner, par ailleurs, que les biens immobiliers à but lucratif, à l'exemple des locaux commerciaux, ne bénéficieront pas de cette réduction tout comme les biens des collectivités locales. Abordant la question du paiement du loyer, le ministre a déclaré que seulement 38% des occupants des logement de l'Opgi paient leurs loyers. Cela en plus de l'autre problème lié à la non-contribution des locataires dans l'entretien des parties communes, à l'instar des terrasses, des parkings et les cages d'escaliers. Le commis de l'Etat a indiqué, à cet effet, la révision du code civil qui aura lieu prochainement et qui consacrera des peines en vue d'enrayer ce problème.