Les différents villages et chefs-lieux des communes se la daïra de Makouda étaient la destination, avant-hier lundi, du wali de Tizi Ouzou, Boubkeur Seddik Boucetta, qui a vu de près l'état d'avancement des. projets de logement et du cadre de vie des populations locales. Le premier responsable de la wilaya, faut-il le souligner, a été reçu avec un grand enthousiasme par les citoyens qui souffrent de manques dépassant, souvent, les capacités de leurs commune respectives. À Makouda, commune du chef-lieu, Boucetta a eu à se rendre dans plusieurs endroits dont, notamment le chantier de réalisation d'une zone d'activité dont l'assiette foncière se trouve sur le chemin du littoral. Une situation géographique qui donne toute son importance à ce projet dont la finalité est d'impulser une forte dynamique de développement. Toutefois, outre les autres points visités, il y a lieu de noter que les hôtes de Makouda n'ont pas été amenés à constater de visu les souffrances qu'inflige aux citoyens le secteur du transport. En effet, de ce côté, de la wilaya, la liaison vers le chef-lieu de wilaya a été pratiquement anéanti suite au changement d'itinéraire de la ligné Tigzirt-Tizi-Ouzou. Depuis ce changement, la commune est tombée dans un enclavement total. D'autres villages de la commune restent encore sans ligne vers le chef-lieu. C'estn notamment le cas des villages Lemghassel et Agouni Bwaklane dont les citoyens se déplacent carrément à pied vers le chef- lieu,voire même vers le centre urbain de Attouche. À Boudjima, l'autre commune de la daïra de Makouda, le wali de Tizi Ouzou a fait plusieurs escales dont, notamment la zones d'activité située à Yaffajen, trois kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la commune. Cet espace destiné initialement à accueillir des investissements attend depuis le début des années 80. Jusqu'à présent, bien que certains projets y sont lancés, il n'en demeure pas mpins que sin impact sur le développement local reste insignifiant. Chose pour laquelle lle wali a mis l'accent sur la nécessité de consacrer un espace pour les projets des jeunes dont, notamment les start-up. Le wali s'est également enquis de la situation du bâtiment abritant des artisans dans le cadre des 100 logements par commune. Sur les lieux, le premier responsable de la wilaya a rassuré les artisans, essentiellement les femmes rurales, de la disponibilité des pouvoirs publics à les aider et les accompagner. Le jour de la visite ne permettait helas pas au wali de se rendre dans le marché de la femme rurale qui se tuent à Boudjima, chaque samedi. Ce lieu représente le point idéal pour la vente des produits de l'artisanat et des petits élevages. À Boudjima non plus, le wali n'a pas été amené à constater le plus grand problème des populations, à savoir le transport. Fait bizarre qu'on n'a pas jugé utile de faire savoir au wali, c'est que bien qu'elle fasse partie de la daïra de Makouda, il n'existe pas encore de ligne de transport reliant Boudjima au chef-lieu de daïra.