Les SGP refusent d'évoquer toute augmentation de salaires aux travailleurs du Groupe du bois. Les trois entreprises économiques, restées en suspens depuis le début des négociations avec les Sociétés de gestion des participations (SGP), n'ont toujours pas conclu leurs conventions collectives de branche, selon M.Lakhdar Badreddine, secrétaire national chargé des affaires économiques auprès de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Si la convention de branche de l'entreprise Air Algérie n'a pas encore été signée, à cause de l'absence de son président-directeur général, M.M'hamed Tayeb Benouis, celle des ports d'Algérie (Sogéports), Entreprise portuaire de Béjaïa. l'autre groupe d'entreprises, est «toujours en négociation» entre les représentants de l'Etat et le partenaire social, a déclaré à l'APS le responsable de l'Ugta. Toutefois, a-t-il ajouté, les deux parties «ne tarderont pas à conclure» la convention, sans pour autant fixer une échéance quelconque. La signature de cette convention était prévue, dans un premier temps, juste après le mois de Ramadhan. Ce nouveau glissement traduit la complexité des négociations. Pour ce qui est du Groupe bois, M.Badreddine a indiqué que «ce dossier est un cas particulier qui risque de prendre du temps pour sa conclusion», rappelant, dans ce contexte, que «les SGP refusent d'évoquer toute augmentation de salaires aux travailleurs de cette entreprise», estimant, selon lui, que «le Groupe bois n'est pas en mesure d'assumer cette augmentation dans le temps». Il est à noter que 52 entreprises économiques sont concernées par les 32 conventions de branche qui, pour certaines d'entre elles, regroupent plusieurs entreprises, à l'exemple de la convention du secteur de l'agroalimentaire qui a été signée par six entreprises. Les autres conventions concernent les secteurs de la culture, de l'information, de l'enseignement supérieur, de la santé, de l'agroalimentaire, du transport, de la chimie, du bâtiment, des travaux publics, des matériaux de construction, des textiles, des finances et banques, de la sécurité sociale, des collectivités locales, de la poste et des télécommunications, des hydrocarbures et de la navigation aérienne. La semaine dernière, le syndicat de Sonatrach a convenu d'un accord avec la direction de l'entreprise, portant sur la réévaluation des salaires des travailleurs, fixant le seuil à 15%. Le taux est néanmoins plus élevé pour les métiers de base, mettant ainsi en application les résultats des négociations tenues lors de la dernière tripartite. Par ailleurs, les travailleurs des secteurs des banques et des assurances en Algérie pourraient bénéficier d'une augmentation de 30% de leurs salaires après la signature de l'accord final par la Fédération des travailleurs des banques, assurances et plan, affiliée à l'Ugta.