Selon M.Guerfi, ce prix désormais institutionnalisé, va s'étendre, l'année prochaine, à la littérature enfantine, au livre d'art et aux sciences sociales. Trois maisons d'édition ont été primées jeudi à la Bibliothèque nationale, en marge du 6e Salon national du livre, organisé du 29 novembre au 8 décembre courant. Le prix de la production scientifique a été attribué à l'Office des publications universitaires (OPU), tandis que le prix de la production historique est revenu aux éditions Anep (Agence nationale de l'édition et de la publicité). La maison d'édition Dar El Gharb a reçu, pour sa part, le prix de la production littéraire. Et c'est Mohieddine Amimour, ex-ministre de la Culture, et Zhor Ounissi qui remettront ce prix, symboliquement à Amine Zaoui, directeur de la BN mais aussi un des auteurs à se faire publier chez cette jeune maison de jeunes. «Nous avons sélectionné, subjectivement, quelques éditeurs. Cela reste arbitraire. Je pense que l'Anep a enregistré, jusqu'à présent, les meilleurs titres dans le domaine historique, l'OPU a réalisé en quantité et en qualité le meilleur livre scientifique et Dar El Gharb est une maison d'édition jeune et talentueuse. Jusqu'à aujourd'hui, on s'est cantonné à Alger. Nous avons voulu récompenser une maison d'édition qui a fait du chemin depuis ces quelques années», a estimé M.Guerfi, président du Snel. Ce prix a été institué, lors de ce 6e salon par le Syndicat national des éditeurs du livre (Snel), dans le but, selon les organisateurs «de susciter et d'encourager la motivation des éditeurs pour améliorer, davantage, le livre aussi bien sur le plan contenant que contenu». «Nous avons remarqué que le livre a connu une amélioration sensible et cette cérémonie en est la preuve», a fait remarquer M.Mohamed-Tahar Guerfi. «Il ne s'agit pas d'une sélection, d'un titre ou d'une oeuvre donnée, mais d'une récompense qui encourage une production d'une maison d'édition qui s'est faite remarquer par son travail depuis quelques années», a poursuivi le responsable du Snel, ajoutant que «ce prix d'encouragement va devenir une tradition». Selon M.Guerfi, ce prix va s'étendre l'année prochaine à la littérature enfantine, au livre d'art et aux sciences sociales. Questionné brièvement sur le bilan de cette 6e édition du salon du livre, M.Guerfi constater,a avec dépit, le manquement, au rendez-vous du public lors de cette manifestation, sensée être dédiée principalement au public et aux lecteurs, qui, cela étant, et selon ses dires aussi, a été plutôt une occasion de se rencontrer pour les professionnels du livre, en particulier les auteurs et les éditeurs. Il nous rappellera, par ailleurs, le nombre de maisons d'édition de l'année dernière qui était de l'ordre de 48 contre 60 cette année, en plus des activités d'animation culturelle programmées en marge du salon, ce qui est, relève-t-il, «un des points importants pour cet événement dédié au livre».