Hormis un service minimum qui était assuré tout au long de la journée, les paramédicaux ont observé, hier, une grève dans la wilaya de Tizi Ouzou à l'appel de leur conseil syndical. Cette action se veut, selon les protestataires, comme un moyen de pression sur les pouvoirs publics, afin de faire aboutir leur revendication. Cette dernière consiste en la réparation du dommage causé à la corporation par une application «erronée» et «délibérée» de l'indemnité de sujétion spéciale. Et pour ce faire, des dizaines de paramédicaux, venus de différents établissements hospitaliers de la wilaya, ont tenu un sit-in à l'intérieur de l'enceinte du centre hospitalo-universitaire-Nedir Mohamed de Tizi Ouzou: «L'objectif de ce mouvement de protestation est d'attirer, encore une fois, l'attention des autorités sur notre revendication qui ne souffre d'aucune ambiguïté. Il s'agit d'une anomalie constatée dans l'application d'un texte de loi en contradiction totale avec sa version originale rédigée en langue arabe», explique M.Krireche, secrétaire général du bureau de wilaya du syndicat algérien des paramédicaux (Sap). Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique, le Sap estime que la corporation des paramédicaux «demeure la cible privilégiée de l'administration, tel que l'illustre le dommage qu'elle subit depuis l'avènement de l'indifférence vis-à-vis d'une revendication légitime et qui n'a aucune raison de perdurer». Enfin, sur un autre volet et toujours dans le même secteur, le syndicat autonome des travailleurs du CHU de Tizi Ouzou prévoit un débrayage ponctué d'un sit-in de deux heures afin d'exiger le rétablissement du mode mensuel de la prime de rendement.