Les responsables des clubs sportifs amateurs de la wilaya de Boumerdès montent au créneau. Ils réclament l'institution d'un deuxième groupe devant prendre en charge les 13 clubs communaux radiés de la compétition du championnat de wilaya de Boumerdès qui en est à sa troisième journée à l'instar de l'année dernière, martèlent, en particulier, les quelques présidents d'associations sportives locales, soutenus par quelques membres du bureau de la Ligue de football. Ces derniers dénoncent, notamment la régression à laquelle est parvenu globalement la situation du football au niveau de la wilaya de Boumerdès. Lors d'un point de presse tenu lundi, illustrant les faits, ils font savoir que le nombre de clubs participant au championnat local n'a cessé de diminuer: de 32 équipes durant la saison 2003/2004, l'on a chuté à 15 seulement durant la saison actuelle (2006/2007). Dans ce contexte, la gestion du bureau de Ligue, composé de neuf membres dont deux représentants de clubs, est mise à l'index pour n'avoir pas su trouver la solution adéquate au problème de la défection et de l'hémorragie vivement dénoncées, qu'a connu le championnat de wilaya. Cela, d'une part, d'autre part, selon M.Ouradi Ahmed, président du CSA WRK Djinet et coordinateur des clubs radiés, ainsi que M.Boualem Goumètre, expert de la FAF et membre de la Ligue de Boumerdès, «outre l'immobilisme, il y a également le gaspillage de l'argent public par ceux-là mêmes qui sont censés promouvoir le sport au niveau de la wilaya et défendre les intérêts des clubs ayant des difficultés financières». Par ailleurs, parmi les clubs défendant leur droit de réintégrer la compétition, on retrouve le CRB Boumerdès, le FC Boumerdès, le club de Keddara, le NRB Ammal, le KS Chaâbet et les trois clubs de Cap Djinet. En somme, des communes pauvres où le football demeure l'unique sport pratiqué. En fait, ces derniers auxquels l'on a exigé le paiement de 150.000DA en deux tranches à titre de droit d'engagement, n'étaient pas en mesure de le faire dans les délais, soit, avant le 7 décembre, pour la simple raison que les subventions allouées dont la procédure doit, du reste, passer par la DAL et la DJS puis le Trésor, n'arrivent pas en temps voulu au niveau des trésoreries des clubs qui ne disposent pas d'autres ressources. Enfin, une assemblée générale extraordinaire est, d'ores et déjà, programmée par les contestataires.