Des membres représentant l'instance exécutive et du conseil national au niveau de la mouhafadha de Chlef ont tenté d'expliquer les raisons de l'échec du candidat du FLN aux sénatoriales, dans un communiqué remis hier à la rédaction. Ils estiment que les consultations des instances du parti n'ont pas été faites. «La décision de candidature a été prise par un petit groupe de militants sans consultation de la base, ni des élus», indique-t-on. Comme ils relèvent que l'assemblée générale de campagne n'a été tenue que deux jours avant le vote et s'est terminée par une dispute entre militants. La campagne a été faite hors des structures du parti. Pis, elle a été confiée «à des gens extérieurs au parti», ajoute-t-on. Le même communiqué lance un cri de détresse à la direction du parti pour achever l'opération de restructuration ou d'ouvrir une permanence afin de permettre aux militants de se rencontrer au siège de la mouhafadha, sachant que les élections législatives approchent et que le bureau de mouhafadha ne s'est pas encore constitué.