La star mondiale du football a exprimé au chef de l'Etat ses sentiments de solidarité et d'amour à l'égard de son pays d'origine. Spécialiste des roulades et de dribbles déconcertants, Zinedine Zidane vient de le prouver une fois encore même en dehors d'un terrain de football. Après sa visite en Algérie sur invitation personnelle du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, du 11 au 15 décembre 2006 où il a été reçu en héros, la star mondiale réaffirme son attachement à son pays d'origine. Dans un message adressé au président de la République, Zinedine Zidane réitère ses sentiments de «solidarité et d'amour», qu'il ressent «depuis toujours à l'égard de (son) pays d'origine», l'Algérie. «La communion d'esprit et de coeur que j'ai partagé avec les Algériens durant toutes les étapes de mon séjour, a renforcé les sentiments de solidarité et d'amour que je ressens depuis toujours à l'égard de mon pays d'origine», écrit Zinedine Zidane, l'enfant terrible d'Agguemoune. Par ces précisions, le champion du monde de football 1998 met fin à toute polémique, certes stérile, quant à son attachement à son pays d'origine. Un attachement qu'il a prouvé bien avant en volant, dans un élan de solidarité, propre à son éducation et à son statut, au secours des enfants sinistrés du séisme de mai 2003 d'Alger et de Boumerdès. Revenant sur son séjour algérien, dont certains, du côté de l'Hexagone n'avaient pas, ce jour-là, hésité de parler de «récupération par les autorités algériennes» alors qu'il ne faisait que répondre à une invitation émanant de la part du premier magistrat du pays de ses ancêtres, Zinedine Zidane souligne dans son message qu'il reste «profondément marqué par le suprême honneur» d'avoir reçu des mains du chef de l'Etat, la médaille Athir de l'ordre du mérite national. Cette distinction «représente dans ma vie, une immense reconnaissance», souligne la star du football mondial. Cette distinction, dont Zidane mesure la portée, revêt pour lui et sa famille «une importance particulière» écrit celui qui refuse toute récupération politique sans son aval. «J'ai partagé les rires et les joies de ceux qui m'ont ouvert leur coeur sans calcul et sans retenue», relève-t-il, soulignant que «la chaleur de cet accueil familial avec sa sincérité et sa spontanéité, a ajouté à l'honneur que j'ai ressenti face aux égards particulièrement chargés de symboles dont ma famille et moi-même avons fait l'objet». Pour Zidane «ce merveilleux séjour» en Algérie «m'a conforté dans mes sentiments de fierté que je porte pour le peuple algérien et notamment sa dynamique jeunesse». Altruiste et humanitaire, Zidane révèle que «la chaleur et la spontanéité de l'accueil populaire» qui lui ont été réservées ainsi que «la disponibilité, l'amitié et le respect» que lui ont témoigné les différents responsables, lui ont permis de «mesurer l'intensité des liens qui unissent les enfants du pays, liens si vivaces dans le coeur de mes parents». Sur sa lancée, Zidane a précisé que «la joie et la fierté» ressenties lors de son séjour en Algérie étaient aussi celles de ses parents et «un peu leur récompense». Il a, enfin, exprimé au président de la République, à l'occasion de l'Aïd El Adha et du Nouvel an, ses voeux «de bonne santé, de longue vie et de pleine réussite» dans ce qu'il entreprend pour l'Algérie.