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Pourquoi le siège ne sera pas installé en Algérie
FORCES AMERICAINES EN AFRIQUE (AFRICOM)
Publié dans L'Expression le 11 - 01 - 2007

De la Mauritanie à la Corne africaine, les Etats-Unis veulent installer des régimes à la carte.
L'Algérie ne sera pas le siège des Forces américaines chargées de la sécurité sur le continent africain, affirme une source sûre. Le Pentagone, qui voulait former un commandement militaire pour l'Afrique, qui prendra pour nom US Africa Command, ou Africom, devra, vraisemblablement, se tourner vers un autre pays du Sahel. La dernière opération militaire conjointe entre des unités de combat de l'ANP et des équipes américaines, en fin 2004, avait permis à Washington de se faire une idée sur les capacités militaires algériennes.
En outre, l'Algérie, avec quelque 7000km de frontières terrestres et 1200km de littoral, occupe une position centrale aussi bien vis-à-vis des pays maghrébins et africains qu'aux yeux de l'Occident. Jouissant d'une expérience incontestable dans la lutte antiterroriste, l'Algérie s'est vue confier la création d'un centre spécialisé dans les études et la recherche sur le terrorisme, et qui a été ensuite construit à Alger.
Le centre est appelé à jouer un rôle dans la lutte continentale contre les réseaux terroristes, mais bien qu'Alger s'accommode de ce rôle-là, après les années de disette et de mise au ban des nations durant une bonne dizaine d'années, elle ne peut s'accommoder d'être une terre d'accueil pour des forces étrangères, américaines qui plus est, dans un contexte marqué par un profond sentiment d'animosité anti-américain, après les derniers événements politiques survenus sur la scène internationale.
Ce qui est réellement inquiétant, c'est qu'au moment où les Etats-Unis impliquent pratiquement la totalité des pays africains pour amener plus de sécurité et de sérénité au continent, on assiste à une prolifération de zones de tension et à une montée en puissance des groupes armés, qu'ils soient islamistes ou non.
Les 600 millions de dollars exhibés par la Maison-Blanche en vue d'amener les pays de la région saharo-sahélienne à collaborer, vont encore rester dans les caisses en attendant d'être affectés pour des équipements militaires et des bivouacs où seront concentrées des forces américaines d'intervention. Il faut bien se poser des questions sur l'apport que peut apporter Washington en s'installant dans une région qui explose à chaque fois que les Etats-Unis s'y intéressent de près. Depuis 2003, et la «total war» lancée tous azimuts par les faucons de la Maison-Blanche, le Sahel a connu des turbulences graves: putsch militaire en Mauritanie, séditions au Mali et au Niger, le Gspc dans le Sahel, soulèvements au Soudan et au Tchad, et enfin, le retour au cycle sans fin de la tourmente somalienne, avec cette fois-ci une intervention militaire criminelle de l'Ethiopie, encouragée par les Etats-Unis.
Après avoir investi la vaste bande du Sahel et qui va pratiquement de la Mauritanie au Tchad et à l'Ethiopie, en passant par le Mali et le Niger, les Etats-Unis élargissent leur champ d'action, passant de ce fait, du plan Pan-Sahel à l'Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme, le Tscti, puis au contrôle pur et simple du Sahel par armées locales interposées. Washington avait choisi, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans l'Afrique sub-saharienne, neuf Etats africains, qui sont la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad, le Sénégal, le Nigeria, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie et proposait de faire de l'Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme un instrument majeur de sécurité dans la région.
Cette initiative multilatérale est développée évidemment sous l'égide américaine et «vise à empêcher les terroristes de se réfugier dans la région du Sahel et à tempérer les conditions économiques et sociales susceptibles d'entraîner l'extrémisme et le terrorisme».
Aussi, Washington considère comme «essentielles au succès de cette initiative les contributions de pays africains» en vue de «faire échec aux terroristes dans le Sahel et assurer la sécurité de l'Afrique de l'Ouest». Convaincu en cela qu'aucune initiative individuelle ne pourrait prospérer.
Les Etats-Unis avaient, en fait, commencé à s'intéresser à cette région au lendemain de la «guerre totale» qu'ils avaient engagée et la dispersion des cadres d'Al Qaîda et de ses sympathisants, un peu partout dans le monde. On avait vite fait de croire que les salafistes pouvaient avoir des incursions à partir de l'Algérie vers le Mali, le Niger, la Mauritanie, et toutes ces bribes d'idées avaient fini par conforter les experts militaires américains que cette bande du Sahel, longue de plusieurs milliers de kilomètres et qui va de la Mauritanie au Tchad et à la Somalie en passant par le Mali et le Niger, finira par constituer une «rampe de lancement» pour les futurs groupes armés affiliés à Al Qaîda.
La capture d' islamistes africains menés par Amari Saïfi dans la zone de guerre du Tibesti a fini par faire croire définitivement que la bande du Sahel, déjà infestée de groupes rebelles, d'opposants armés, de Touareg sécessionnistes et de contrebandiers constitués en bandes mafieuses, risque de se voir encore encombrée d'islamistes qui se retrouveraient aux portes de l'Europe dès qu'ils passeraient les frontières nord. Le plan américain Pan-Sahel Initiative (PSI), élaboré par Washington vers cette date, avait été un vaste programme dont l'objectif était d'endiguer le terrorisme et de permettre à la région d'avancer.
L'intérêt porté à l'Algérie depuis que Bush avait commencé à lui lancer éloge sur éloge est venu après les événements du 11 septembre. Pour le Pentagone, entre les mains des «faucons» à l'époque, il s'agissait de faire confiance au pays qui possède l'armée des frontières la plus importante, la mieux équipée, et dont les frontières sont les plus hermétiques.


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