Le secrétaire général de l'Ugta a fait son apparition dans la salle du tribunal de Blida à 11h15. Il répond à la convocation qui lui a été adressée en tant que témoin dans le procès Khalifa. Il s'explique sur son absence à l'ouverture du procès et se dit disposé à se mettre au service de la justice. Qu'avez-vous à dire après cette convocation par le tribunal de Blida? Je suis convoqué par la justice en tant que témoin dans le dossier de l'affaire Khalifa au sujet des dépôts de fonds de la Cnas. J'ai répondu à cette convocation en tant que citoyen, président du conseil d'administration de la Cnas et en tant que syndicaliste. Donc, je viens avec beaucoup de fierté répondre à cette convocation. Je pense, aussi, qu'il y a une nécessité de répondre aux convocations de la justice. Il est tout à fait normal et logique de répondre par la présence. Votre jugement sur ce procès? Je n'ai pas de jugement à porter, je suis là en tant que témoin. Je montre, par ce geste, que le secrétaire général de l'Ugta, le syndicaliste, le citoyen, assume ses responsabilités car c'est l'échelle de la citoyenneté dans un pays de citoyens. Pourquoi n'avez-vous pas répondu à la convocation le premier jour du procès? J'ai eu des obligations professionnelles. Je n'ai pas pu venir parce que nous avons installé les commissions de la Fonction publique et, aujourd'hui, je suis là en réponse à la convocation de la justice et j'en suis fier. Vous allez donc revenir... Je reviendrai lorsqu'on me convoquera pour apporter mon témoignage.