La journée d'hier a été ponctuée par la présence très remarquée de Sidi-Saïd qui s'est présenté en tant que témoin dans le volet préjudice causé à la Cnas, la CNR, la Casnos et la Cnac dans l'affaire Khalifa. Dés son arrivée, il a été accueilli par le procureur général adjoint et guidé vers le salon d'honneur en attendant d'informer la présidente de l'audience de sa venue. Sidi-Saïd s'est excusé de ne pas avoir fait le déplacement le premier jour de l'audience, ayant eu à honorer des engagements professionnels. Mme Fatiha Brahimi lui dira qu'elle le convoquera en temps opportun probablement à partir de samedi prochain. Le procureur profite de l'occasion pour ajouter que le déplacement de Madjid Sidi-Saïd est “la preuve de la disponibilité de tous les hauts responsables à répondre favorablement aux convocations de la justice en tant que témoin”. Ne voulant pas rentrer dans les détails, le SG de la Centrale syndicale a déclaré à sa sortie d'audience qu'il est “convoqué par la justice en tant que témoin sur le dossier de Khalifa et sur les dépôts de la Cnas. J'ai répondu à cette convocation en tant que citoyen, ancien président du conseil et en tant que syndicaliste. Donc je viens avec beaucoup de fierté répondre à la convocation de la justice”. Il estime “qu'il y a nécessité de répondre aux convocations de la justice, car nous sommes dans un pays qui s'assume et assume sa responsabilité. Pour moi, c'est un plaisir et c'est tout à fait logique et normal de répondre à la convocation de sa justice”. Interrogé sur son appréciation sur le déroulement du procès, il répond qu'il n'a pas “de jugements à apporter sur cette question. Je suis appelé en tant que témoin et si je suis là, c'est pour montrer que le secrétaire général de l'UGTA, le syndicaliste, le citoyen assume ses responsabilités et ses missions de citoyen dans un pays citoyen.” Sollicité sur plus de révélations sur certains pans de ce dossier dont il a eu connaissance, Madjid Sidi-Saïd rétorque : “On en discutera quand je serai convoqué.” Au sujet de sa défection lors de l'ouverture du procès, il précisera qu'il s'attelait à l'installation des commissions mixtes de la Fonction publique. “Cela ne veut pas dire que j'ai refusé de répondre à la convocation. Je suis là, je réponds à la convocation de la justice et j'en suis fier. Quand on me convoquera, je reviendrai pour témoigner”, a-t-il promis. N. H.