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Les assaillants sont des salafistes
LES AUTORITES TUNISIENNES REVÈLENT L'IDENTITE DU GROUPE ARME
Publié dans L'Expression le 13 - 01 - 2007

Par le biais d'attentats à l'explosif, ce groupe prévoyait de s'en prendre aux ambassades ainsi qu'à des diplomates étrangers accrédités à Tunis.
«Un groupe de nature ´´terroriste salafiste´´ composé, essentiellement, de Tunisiens est impliqué dans les derniers affrontements sanglants», a annoncé hier le ministre de l'Intérieur Rafik Haj Kacem. «Des explosifs, des plans de situation d'ambassades, ainsi que des noms de diplomates étrangers accrédités à Tunis ont été saisis par la police après les affrontements impliquant un groupe salafiste fin décembre et début janvier en Tunisie», a précisé le ministre de l'Intérieur.
Ainsi donc, dix jours après la fusillade de Tunis, ce que tout le monde avait dit se confirme. Les services secrets tunisiens, appuyés par la police et la Garde Républicaine, avait dans un premier temps, accroché un groupe armé à la périphérie de Tunis, le 23 décembre dernier.
Deux morts parmi les assaillants ont été enregistrés. Mais des indications disaient que le groupe était plus important, et les services de sécurité déployèrent alors un important maillage sécuritaire autour de la capitale et purent, le 3 janvier, soit dix jours après la première fusillade, accrocher la totalité du groupe 25 km au sud de Tunis.
«Douze personnes ont été tuées par les forces de sécurité» qui poursuivaient ce groupe inconnu et qualifié d'abord de «dangereux criminels», avait indiqué alors un bilan du ministère de l'Intérieur.
Ce bilan publié par l'agence officielle TAP avait fait état de quinze personnes arrêtées parmi les éléments du groupe traqué ces derniers jours en Tunisie. «La traque des éléments du groupe criminel a pris fin mercredi après-midi et a permis aux forces de l'ordre d'abattre douze éléments du groupe et d'arrêter les quinze restants», avait-on annoncé le 3 janvier dans la soirée.
La TAP rappelle que «la traque avait commencé à la suite d'échange de coups de feu survenu dans la nuit du 23 décembre entre les forces de l'ordre et un groupe de dangereux criminels».
Plusieurs titres de la presse privée tunisienne ont évoqué, lundi, la piste terroriste islamiste à propos des accrochages sanglants fin décembre et début janvier entre les forces de sécurité et un groupe qualifié de «dangereux criminels» par Tunis.
Les autorités ont affirmé poursuivre l'enquête sur les deux affrontements survenus les 23 décembre et 3 janvier, impliquant, selon elles, des «criminels», et qui se sont soldés par la mort de 12 personnes et l'arrestation de 15 autres, selon un bilan officiel.
Aucune indication n'a pu être obtenue de source officielle sur l'identité des personnes tuées ou arrêtées, ni sur la nature criminelle ou politique de leurs projets. Mais un communiqué signé par un groupe qui se fait appeler «Jeunes de la daâwa et du jihad tunisiens» revendiquait, dès le 8 janvier, la tentative déjouée.
«C'est une chance inouïe que la présence de ces terroristes, vraisemblablement d'obédience salafiste, parrainés à partir de l'étranger, ait été découverte à temps», titrait lundi Tunis-Hebdo.
Sous la plume de son directeur M'hamed Ben Youssef, cet hebdomadaire de langue française assure que les éléments de la bande pourchassée s'entraînaient au maniement des armes dans un triangle situé entre les monts de Hammam-Lif, la région de Groumbalia et celle du sud de Tunis. «Ils comptaient, parait-il, s'en prendre à des sites touristiques et économiques du pays, particulièrement du côté de Hammamet et de Sousse», poursuit Tunis-Hebdo, se référant à deux stations balnéaires du littoral-est. «Nous voulons la vérité» titrait en manchette l'hebdomadaire Akhbar Al Joumhouriya, alors que Al-Osboui, hebdomadaire de langue arabe parlait lundi dernier d'une «bande terroriste» préparant des attentats. «Cette bande terroriste n'a pas réussi à appliquer ses plans et stratégie visant à frapper des installations économiques», écrivait-il sans identifier ses sources.
Plusieurs journaux ont publié des photos de la maison en construction dans laquelle des membres de la bande pourchassés s'étaient retranchés avant d'être abattus par les forces de sécurité le 3 janvier à Soliman (45k au sud de Tunis).
Le quotidien français Libération avait révélé le 5 janvier le nom du chef de la bande, Lassad Sassi, indiquant qu'il s'agit d'un «ancien gendarme tunisien originaire de Bir-El-Bey, (près de Grombalia au sud de Tunis), qui serait passé auparavant par l'Afghanistan et l'Algérie».
C'est bel et bien la première fois que la Tunisie est confrontée à un terrorisme qui a contaminé le Maghreb, mais qui l'avait épargnée jusque-là. Il y a moins d'un mois, deux Tunisiens avaient été arrêtés près de Meftah, au sud-est d'Alger, et l'on s'est posé alors des questions concernant les liens qui pouvaient lier le Gspc à un premier noyau de djihadistes tunisiens. Les attentats de Jerba, qui ont ciblé, à l'époque une synagogue, avait bien mis en évidence les visées d'Al Qaîda de s'implanter dans ce pays, qui avait mis à profit une exceptionnelle embellie sécuritaire pour promouvoir son économie et son tourisme.
Reste à savoir si ces premiers noyaux sont liés organiquement au Gspc, ou s'il s'agit d'éléments proches de l'ancienne nébuleuse En-Nahda, de Rached Al-Ghanouchi, ou alors d'un groupe autonome qui a épousé les thèses et les objectifs d'Al Qaîda.


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