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Le chaos constructeur
IRAK
Publié dans L'Expression le 15 - 01 - 2007

«Errare humanum est, perseverare diabolicum», l'erreur est humaine, persévérer est diabolique.
Le 11 janvier, contre toute attente et toute recommandation, notamment celle du rapport de James Baker, le président G.W.Bush décide de l'envoi en Irak de 21.500 soldats supplémentaires en Irak en dépit aussi des démocrates qui demandent un désengagement rapide et même des républicains qui se disent avoir été trompés. Cette fuite en avant rappelle la politique de la France qui a mobilisé de nouveaux appelés au début de 1960 pour pacifier l'Algérie. 400 milliards de dollars plus loin et plus de 3000 morts, Bush est toujours aussi déterminé. Pour chaque Américain tué, il faut compter au minimum 30 Irakiens tués, soit un total de 900 000 morts, sans compter les blessés et la centaine de milliers d'Irakiens fuyant le pays chaque année. Que reste-t-il de l'Irak?
Souvenons-nous, le président Bush avait, plusieurs fois, annoncé «des plans B» pour sortir du chaos. En avril 2003, un mois après l'invasion: le général à la retraite, Jay Garner, arrive à Baghdad avec le mandat de reconstruire l'Irak, mais ce projet ambitieux s'effondre face aux incendies de ministères, au pillage d'universités et à l'éclatement des forces de police et de sécurité. En mai 2003: Bush remplace Jay Garner par Paul Bremer, administrateur civil. En mai 2004: Bush annonce un plan de transition en cinq étapes qui doit aboutir à la rédaction par une assemblée nationale d'une nouvelle Constitution destinée à jeter les bases d'un gouvernement irakien permanent. En novembre 2005: face à la montée de la violence contre les troupes américaines, Bush annonce un autre plan, la Stratégie nationale pour la victoire en Irak. Il avertit que la victoire prendra du temps. En juin 2006: après la mise en place d'un gouvernement irakien, un nouveau plan, Opération en avant, tous ensemble, est mis sur pied pour augmenter les forces de sécurité irakiennes à Baghdad. Enfin, en juillet 2006: seulement six semaines après, Bush et le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, élaborent un plan de sécurité qui prévoit d'intégrer plus de policiers militaires américains aux unités irakiennes et un redéploiement de troupes américaines vers Baghdad. Le commandement militaire américain reconnaît en octobre que l'opération a échoué. Janvier 2007: Bush annonce l'envoi de 21.500 soldats supplémentaires en Irak et une aide économique de plus d'un milliard de dollars. Un ancien diplomate en Haïti et à Khartoum est nommé coordinateur civil pour la reconstruction.
La thèse des ADM
Pour y arriver, l'armée américaine recrute en priorité, lycéens et immigrants. Une loi signée en 2002 par le président Bush ouvre en grand les portes des lycées publics aux recruteurs de l'armée. En 2006, malgré les perspectives sombres de la guerre en Irak, plus de 80.000 nouvelles recrues ont rejoint ses rangs En 2005, le quota de 80.000 recrues fixé par les autorités n'avait pu être atteint. Pour y remédier, le nombre de recruteurs a été augmenté à 10.000, ainsi que le montant des primes d'engagement, qui peut atteindre 40.000 dollars (30.000 euros) Le Pentagone a investi l'équivalent de 55 millions d'euros en 2006 dans sa dernière campagne de recrutement. Beaucoup d'élèves ont été interpellés par des recruteurs en uniforme déambulant dans les couloirs de leur lycée. Liben, de nationalité éthiopienne, avait alors 17 ans. «Si tu t'engages pour quatre ans, tu obtiendras la citoyenneté américaine», lui ont déclaré les militaires.(1).
A la base de tout cela, il y a le pétrole et la nécessité vitale pour les Etats-Unis de s'assurer des sources d'approvisionnement pérennes. Tout cela pour rien, il n'y avait pas d'ADM, par contre, la prise en charge des médias a été bien orchestrée. Les gens sont distraits par des Armes de Distraction Massive qui leur ont fait prendre les désirs des stratèges néoconservateurs pour parole d'Evangile. La déposition suivante par un diplomate britannique qui était dans le secret des dieux en dit long sur les manoeuvres visant à tout prix à accréditer la thèse des Armes de Destruction Massive. Ainsi, la Commission des affaires étrangères de la Chambre des communes britannique a rendu publique la déposition de Carne Ross devant la Commission Butler sur le déclenchement de la guerre contre l'Irak. Ce document atteste que les autorités du Royaume-Uni n'ont jamais cru que l'Irak représentait une menace, contrairement à ce qu'elles ont prétendu devant le Conseil de sécurité. M.Ross est un diplomate de très haut niveau qui a démissionné du Foreign Office pour protester contre la politique du gouvernement Blair. Il a fondé l'organisation Independent Diplomat qui conseille les pays en voie de développement. Ecoutons-le: «Durant mon affectation, à aucun moment le gouvernement de Sa Majesté n'a conclu que les ADM irakiennes (ou toute autre capacité) constituaient une menace pour les intérêts du Royaume-Uni ou ses intérêts. Au contraire, il était communément admis parmi les responsables s'occupant de l'Irak que toute menace avait été efficacement contenue. Je me souviens qu'à plusieurs reprises l'équipe anglaise exprima clairement ce point de vue lors de nos discussions avec les Etats-Unis, qui étaient d'accord (en même temps, nous rétorquions souvent, lorsque la partie états-unienne soulevait la question, qu'un changement de régime n'était pas souhaitable, principalement parce que l'Irak sombrerait dans le chaos).»
Lorsque je fus briefé à Londres, fin 1997, pour préparer mon affectation, on m'expliqua que nous ne croyions pas en une possession significative d'ADM par l'Irak. Le principal argument pour maintenir les sanctions était donc le fait que l'Irak n'avait pas fourni de preuve convaincante de la destruction de ses stocks passés. La capacité de l'Irak à lancer des ADM ou toute autre forme d'attaque était très limitée. Il y avait environ 12 missiles Scud non répertoriés; l'armée de l'air irakienne était diminuée au point d'être totalement inefficace; son armée de terre n'était que l'ombre terne de sa puissance passée; il n'existait aucune preuve d'une quelconque connexion entre l'Irak et une quelconque organisation terroriste qui aurait planifié une attaque à l'aide d'ADM irakiennes. Il n'y eut, en outre, durant mon assignation, aucun renseignement ou rapport prouvant que l'Irak avait une quelconque intention de lancer une attaque contre ses voisins, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis. À l'exception des Israéliens, aucun diplomate voisin d'un pays voisin de l'Irak n'exprimait d'inquiétude quant au fait qu'ils puissent être attaqués. Au contraire, leur préoccupation était que les sanctions, qu'ils considéraient et que nous considérions comme un moyen inefficace de contenir l'Irak, étaient délégitimées par les preuves de leurs effets humanitaires désastreux.
La résolution 1441 n'autorisait pas le recours à la force en cas de non-coopération avec les inspecteurs en armement. Plus tard, après avoir déclaré que l'Irak ne coopérait pas, le Royaume-Uni présenta une proposition de résolution qui comportait l'étrange formulation selon laquelle l'Irak n'avait pas saisi la chance que lui procurait la résolution 1441. Lors des négociations, le Royaume-Uni concéda que la résolution équivalait au droit à l'usage de la force. Nous étions convaincus qu'une action déterminée et coordonnée, menée par nous-mêmes ainsi que les Etats-Unis, aurait été efficace en particulier pour inciter l'Irak à accepter les inspections d'armement et aurait aidé à déstabiliser le régime irakien.
Je proposai, à plusieurs occasions, l'établissement d'un organisme international (dépendant de l'ONU si nous pouvions obtenir l'accord du Conseil de sécurité) pour contrôler les «enfreintes» aux sanctions. Une action coordonnée, déterminée et soutenue pour endiguer les exportations illégales et cibler les avoirs illégaux de Saddam aurait utilisé une infime portion des efforts et ressources mobilisés pour la guerre (et moins de vies humaines), mais aurait constitué une alternative réelle. Cela ne fut jamais au programme.(2).
En définitive, l'Irak fut démoli pour rien. Le monde est devenu profondément traumatisé. Comme l'écrit si bien Rita di Leo dans il Manifesto, faisant le bilan d'une politique désastreuse: «..En cette fin d'année, le sentiment d'impuissance est fort sur ce qui se passe dans le monde des Blancs et dans le bien plus vaste monde des non Blancs. Il y a un malaise chez nous Européens qui savons voir mais ne savons pas réagir. Concernant notre passé, c'est comme si nous étions frappés de paralysie politique, diplomatique et culturelle. Des Balkans à l'Irak, de la Somalie au Liban, du Rwanda au Darfour, de l'Afghanistan à la Palestine, défilent devant nos yeux des événements qui font voler en mille éclats des points de vue qui étaient généralisés.. Les guerres en cours, après 1989, ont lieu comme si nous étions à l'époque des guerres européennes de religion, en grande pompe de cruautés ancestrales et d'anarchie globalisée, de vengeances tribales, ethniques, religieuses dont nous avions perdu la mémoire. C'est comme si l'Etat restait encore à inventer et l'Etat de droit et les conventions internationales appartenaient à un futur encore à venir».
«Et il est vrai que le plus fort coup de patte contre ce que nous tenions pour acquis une fois pour toutes est venu d'outre-Atlantique, d'un leadership d'inspiration fondamentaliste religieuse qui allie la vengeance biblique à la mission évangélique. La soif de vengeance ne s'arrête même pas devant les données statistiques selon lesquelles leurs soldats morts en Afghanistan et en Irak ont dépassé leurs civils du 11 septembre.
La mission se trouve dans la démonstration que les Blancs sont toujours les plus forts et arrivent à imposer leur modèle de vie là où ils veulent. Le fondamentalisme de la Maison-Blanche est tel qu'il ne semble s'atténuer devant rien: ni l'échec sur le terrain afghan, irakien, saoudien, et à l'intérieur du Moyen-Orient; ni la défaite aux élections de mi-mandat, la répudiation par son propre parti, par le monde du gros business, par ses propres généraux, par la perspective d'une escalade militaire dangereuse pour le monde entier. L'impuissance européenne vient de là. Paradoxalement, le seul moyen d'être pris au sérieux par Washington serait d'être une puissance militaire».(3)..
Pour couronner le tout, la pendaison de Saddam Hussein qui n'a pas eu de procès équitable. Ce fut une vendetta et cet acte unique dans l'histoire récente, véritable tsunami des consciences, n'a pas fini de faire des répliques. Même les pays arabes tétanisés commencent à percevoir l'indignité de cet acte qui eut lieu le jour du sacrifice. Saddam aura été la victime sacrificielle.
«C'est le jour de l'Aïd...écrit Daniele Bleitrach. Ce jour du sacrifice du mouton qui existe dans le judaïsme et que les chrétiens ont repris dans la figure du Christ...Avoir choisi ce jour-là pour exécuter Saddam Hussein est une provocation de plus pour le monde musulman, et c'est à tous les musulmans de France et du monde que je pense en ce moment, eux qui ne peuvent que ressentir l'outrage fait à l'indépendance de l'Irak. Il ne suffit pas de s'opposer à la peine de mort, il faut analyser politiquement cet acte et ses conséquences...Une telle exécution a un sens politique: cacher la complicité de ces mêmes Etats-Unis et Occidentaux dans les actes criminels de Saddam Hussein. On l'a jugé pour le massacre d'une population chiite, mais l'exécution a permis de ne pas lever le voile sur tout ce qui a été fait pour attirer les bonnes grâces des Occidentaux, comme la guerre contre l'Iran.
Enfin, il s'agit d'entraîner la haine, les divisions, les massacres entre musulmans; et plus généralement, l'impérialisme montre que, désormais, il adopte la stratégie du chaos, les alliances à géométrie variable; les amitiés sont fluctuantes, seuls les intérêts sont stables...Il n'y a qu'une réponse, le respect des souverainetés et la recherche de l'unité entre les opprimés. Tous les pays de la planète dénoncent ce jour malheureux».(4)
Les lignes suivantes montrent comment et combien la personnalité de Saddam Hussein était complexe. Les révélations de l'ancien infirmier du Président défunt sur les détails de la vie quotidienne de son prisonnier: Saddam Hussein était un homme affable, sentimental et s'était adapté aux conditions de sa détention.
Calme, affable, sentimental sont des qualificatifs qui ne coïncident pas beaucoup avec le portrait du président défunt et le moindre d'entre-eux n'a pas sa place dans le lexique américain. Le sergent Robert Ellis, de l'armée américaine, raconte son expérience de 8 mois avec Saddam Hussein dans sa geôle, dans son rôle de responsable de l'état de santé du président. Ellis (56 ans), qui travaille aujourd'hui comme infirmier dans un hôpital américain, a parlé à Al Hayat de la double personnalité qui colle à Saddam Hussein, de sa solitude en prison, n'étant pas au courant de ce qui se passait à l'extérieur. Ses soucis quotidiens se réduisaient à «l'arrosage de ses plantes», au «contrôle de son poids» et à «nourrir les oiseaux». Il ne savait pas que «la mort l'attendait» et «n'a parlé d'aucun de ses ennemis». «Il m'a dit qu'il serait un frère pour moi»(5).
Le spectre de la partition
A propos justement de l'ambivalence de la personnalité de Saddam Hussein, l'appréciation de Noam Chomsky, intellectuel américain, est on ne peut mieux pertinente: Aussi horrible et brutal qu'il ait pu être, le régime de Saddam Hussein a bel et bien orienté les profits du pétrole vers le développement intérieur. Ce «dictateur régnant sur un système qui a fait de la violence un moyen de gouvernement» à l'«effroyable bilan en matière de droits de l'homme», a néanmoins «fait entrer dans la classe moyenne la moitié de la population du pays, et les Arabes du monde entier...sont venus étudier dans les universités irakiennes». Par sa vie controversée, par sa mort digne, Saddam Hussein est entré dans la légende.(6).
Les Etats-Unis et la Grande Bretagne -qui a une responsabilité morale plus grande tant il est vrai qu'elle connaît mieux le monde arabe depuis les temps d'un certain colonel Lawrence d'Arabie- n'ont pas apporté la démocratie mais le chaos. Le pays est promis à la partition. Peut-être, qu'en définitive, c'est cela qui était attendu dans ce cas, ce chaos constructeur n'est qu'à ses débuts, il reste la Syrie, l'Iran, l'Arabie Saoudite. A qui le tour?
1.Stéphanie Fontenoy: L'armée américaine recrute dans les lycées. La Croix du 11 01 2007
2.:Déposition faite sous serment, le 4 juin 2004. Commission des affaires étrangères de la Chambre des communes, Réseau Voltaire. 3 janvier 2007
3.Rita Di Leo. Le grand paradoxe des guerres infinies. Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio. il manifesto 30 décembre 2006
4.Danielle Bleitrach: C'est le jour de l'Aïd..Site Millebabords.Org samedi 30 décembre 2006
5.Robert Ellis, propos recueillis par Joyce Kram, 7 janvier 2007
6.Noam Chomsky: Dominer le monde ou sauver la planète? L'Amérique en quête d'hégémonie mondiale Ed. Fayard Paris 2006.


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