L'ambitieux projet Taphco (Tassili Pharmaceutical Company), en partenariat avec le groupe pharmaceutique Saidal, peut enfin démarrer. En effet, le Conseil des participations de l'Etat (CPE) vient d'approuver le projet de partenariat entre les deux groupes. L'investissement dans ce projet s'élevant à 27 millions d'euros et dont la partie algérienne détient l majorité. Selon les responsables de Saidal, l'entrée en lice de l'unité de production de ce futur géant arabe de fabrication des médicaments, située dans la zone industrielle de Rouiba, est prévue au cours de cette année. Le complexe de Taphco a, pour activité principale, la production de produits injectables et formes sèches (comprimés et gélules), l'objectif étant de fabriquer, en partie, des médicaments essentiels, actuellement importés. Par ailleurs, d'autres projets de partenariat entre des entreprises algériennes et des groupes étrangers ont été également approuvés. Il s'agit d'un projet industriel de plaques de plâtre entre Cosider et le groupe français Lafarge et d'un projet touristique et de promotion immobilière entre Cosider et le groupe libyen Lafico. Le CPE a également examiné, lundi, en présence du chef du gouvernement, la troisième phase de ce processus. «Des décisions et des orientations ont été données afin de faire de cette opération une réussite», estime le CPE au sujet de la privatisation de cette banque publique, qui va céder 51% de son capital. Le CPE a, en outre, autorisé la poursuite des négociations pour la cession de l'hôtel Riadh de Sidi Fredj et a approuvé la privatisation de l'hôtel Essalem de Skikda ainsi que le transfert de quatorze infrastructures. Sur ce dernier total, on dénombre le transfert de 12 infrastructures sportives et culturelles au profit des wilayas d'Annaba et de Skikda, un actif au profit du ministère des Transports, et un autre actif au bénéfice de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques. Toujours au sujet des privatisations, cette fois-ci dans le secteur des transports, trois opérateurs français comptent prendre en charge la gestion du métro d'Alger. Ces derniers qui sont Véolia, Kéolis et de la Ratp, attendent de recevoir des autorités algériennes un cahier des charges pour présenter leur candidature à un appel d'offres qui sera lancé dans ce sens. Ils seront en concurrence avec les opérateurs des métros de Rome et de Madrid.