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Pourquoi l'Occident s'acharne sur l'Orient?
LE CHOC DES CIVILISATIONS S'ACCENTUE
Publié dans L'Expression le 12 - 02 - 2007

«L'Islam préoccupe beaucoup les Français, au point qu'il ne se passe plus un dîner de famille sans que le sujet soit évoqué» Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement français.
En écrivant ces lignes que m'a inspirées l'horreur des attentats du samedi 3 février à Baghdad et qui auraient fait plus de 130 morts et de 60 blessés, je me suis posé la question. Pourquoi ce carnage? Pourquoi ces morts? Quels crimes ont-ils commis pour que leur vie soit fauchée d'une façon aussi horrible. Pourquoi ce silence assourdissant de la conscience du monde et notamment de celle des pays arabes tétanisés par la terreur de déplaire aux Etats-Unis d'Amérique. Pourquoi enfin, la vie d'une personne en Occident jouit d'une considération démesurée et celles de cohortes d'Irakiens, d'Afghans, de Palestiniens sont considérés, en sens inverse d'un mépris démesuré? Les Arabes et les Musulmans méritent-ils d'être classés dans la catégorie humaine ou bien sont-ce des êtres à part, des «Autres à part», confortant de ce fait, les théories raciales popularisées par Renan, Gobineau, Richet et adoubés par les hommes politiques du XIXe les Ferry en France et autres Chamberlain en Angleterre pour qui l'Angleterre avait reçu en héritage, de la providence, le fardeau de diriger le monde, devenue plus tard, la «destinée manifeste» des idéologues américains.
La Cause originelle ou les Causes sont peut-être à chercher dans l'Histoire des deux derniers siècles. Tout remonte en fait, au traité de Vienne en 1830, conforté plus tard par la Conférence de Berlin en 1890. Ces deux actes éminemment politiques ont consacré la suprématie définitive de l'Occident au faîte de sa puissance, du fait d'une avance technologique majeure, en l'occurrence la première révolution industrielle basée sur l'énergie: le charbon, qui fit de l'Angleterre, l'Allemagne et de la France des puissances technologiques, notamment dans le domaine de l'armement. De plus, la science de plus en plus performante amena les grandes inventions du XIXe siècle. La machine à vapeur permit le développement des transports aussi bien terrestres que maritimes. Le développement des Etats-Unis doit beaucoup au chemin de fer. L'électricité développée vers 1880 par un homme de génie Edison, permit de prolonger les journées de travail et de s'affranchir de la clarté du jour.
A l'origine d'une suprématie
Enfin, l'exploitation du pétrole vers 1865 qui amena sur la scène mondiale un autre géant en l'occurrence, les Etats-Unis d'Amérique sera consacrée moins d'un siècle plus tard au sortir de la Seconde Guerre mondiale. L'invention du moteur à explosion puis du moteur diesel et la conquête des airs consacrèrent définitivement l'avance de «l'Occident» sur le reste du monde, en l'occurrence un Orient assoupi et embué des vapeurs des narguilés et des relents du mystère des Mille et Une Nuits. Pendant que les découvertes s'accumulaient, notamment dans le domaine de l'armement dès le début du XIXe siècle, le sultan de Constantinople de l'époque n'a même pas pu introduire l'imprimerie du fait de la résistance des «ulémas» qui y voyaient une invention du diable. Curieusement l'Eglise, jusqu'au XVIe siècle, eut le même comportement vis-à-vis de l'imprimerie, «les livres saints ne devraient pas être mis entre les mains des profanes». C'était et cela devait rester un monopole des gens d'Eglise. Il a fallu Martin Luther et «La Réforme» pour propager les nouvelles idées novatrices grâce à l'imprimerie qui permit de mettre à la disposition de chacun la Bible et qui sera traduite dans toutes les langues au lieu d'être cristallisée dans le latin.
L'expédition de Bonaparte en 1798, à qui on impute la perte de son nom au Sphinx fut le prélude de la suprématie de l'Europe. L'Orient tenta bien quelques réformes de pur mimétisme, elles échouèrent du fait de la non-participation des masses. Le khédive Ismaël fit bien en Egypte quelques avancées, l'ouverture du canal de Suez, percé par les Français et les Anglais vers 1869, donna lieu à des festivités et même un opéra «Aida» fut créé par le grand compositeur Guisseppe Verdi. Rien n'y fit parce que les deux grandes puissances de l'époque ne cessèrent de harceler l'empire ottoman représentatif de cet Orient mystérieux. Les minorités chrétiennes furent incitées à se révolter amenant l'intervention protectrice de la France et de l'Angleterre. L'Empire ottoman vermoulu appelé à juste titre «l'homme malade de l'Europe» ne finit pas d'agoniser. Notons qu'à cette époque, la Turquie c'était l'Europe malgré les doutes de Sarkozy s'interrogeant sur la place de la Turquie affirmant que si elle en faisait partie, «ça se saurait».
Bref, tout fut fait pour démanteler l'Empire ottoman. La bataille de Navarin, fruit d'une coalition -une sainte ligue européenne- en 1827, où l'Algérie venue en renfort perdit ses navires, sonna le glas de la puissance de l'empire. L'indépendance de la Grèce vers 1820 fut le prélude à la perte en cascades, des provinces de l'empire et des pays musulmans qui avaient, comme l'écrit Charles André Julien, un lien moral avec le califat de l'Islam, c'est le cas de l'invasion de l'Algérie un matin de juillet 1830. Cette indigence technologique fut déterminante, ainsi, l'histoire suivante témoigne de cette ignorance. Les Algériens, malgré leur bravoure, ne purent rien contre la pénétration de l'armée française d'invasion dans les Aurès. Ils opposèrent aux canons en bronze et en acier un canon fait dans un bois spécial. «Le Karrouch» qui fit, nous dit-on, plus de dégâts au sein de ses concepteurs que ceux causés par l'armée française à tel point que cette dernière fut intriguée par cet acharnement à s'autodétruire et envisagea l'hypothèse d'un suicide collectif.
Le XIXe siècle vit une agonie interminable de cet Empire ottoman représentative de l'Orient musulman et l'acte de décès fut signé avant même que la première guerre mondiale ne se termine par Sykes et Picot, les ministres anglais et français, le dépeçage donna lieu à des marchandages et la création de nouveaux Etats sous les décombres de l'empire. Ce dépeçage, ce premier remodelage du Grand Moyen-Orient ne fut pas du goût d'une puissance montante: les Etats-Unis, et graduellement les pays arabes du Golfe passèrent de l'orbite européenne à l'orbite américaine. Il vient que depuis deux siècles, les pays arabes et musulmans, à défaut de produire de la richesse par la science, sont des consommateurs passifs et paresseux de produits d'une civilisation occidentale plus que jamais, au faîte de sa puissance. Graduellement, l'Occident s'est forgé une représentation de cet Orient mystérieux, plus fait pour la volupté que pour l'effort intellectuel. Grâce à ses orientalistes «auto-proclamés» selon le bon mot de Lacheraf, il décide d'une ligne idéologique qui tient à distance cet Orient qui lui renvoie son image, à la fois attirant et mystérieux. Pour les intellectuels et hommes de lettres, à Victor Hugo avec ses «Orientales», Chateaubriand, Renan et tant d'autres, l'Orient est devenu un sujet d'études où le voyeurisme le dispute à des certitudes sans fondement et qui aboutit à un certain nombre de certitudes incantées avec la conviction de celui qui a la force et le messianisme d'une race supérieure dont le fardeau est justement d'apporter les lumières aux peuples de la nuit.
Les guerres actuelles sont des guerres de l'énergie. Les conflits actuels concernent les Musulmans et les Arabes qui ont le malheur de disposer des 2/3 des réserves du monde. Pour faire court, il est intéressant de remarquer que le mimétisme de l'Occident a amené les Orientaux à une véritable errance identitaire. Il faut s'identifier à l'Occidental même si on perd son âme. Pourtant, la civilisation musulmane connut ses heures de gloire et beaucoup de lignes de fractures entre l'Islam et l'Occident sont dues à titre d'exemple, à la place de la femme dans la cité. Le rôle de la femme est, nous dit-on, de loin plus enviable en Occident qu'en Orient musulman. Erreur, écrit Fatma Mernissi. «N'est-il pas étrange, écrit-elle que, dans l'Orient médiéval, des despotes comme Haroun al-Rachid recherchaient des esclaves érudites tandis que dans l'Europe des Lumières, des philosophes tels que Kant rêvaient de femmes incultes?» S'y ajoutent d'autres éléments concordants, comme l'insistance d'un Molière à tourner en dérision les prétentions intellectuelles des femmes (Les Femmes savantes, Les Précieuses ridicules).
Non, l'Islam ne peut pas être tenu pour responsable de l'arriération des peuples musulmans, la faute est encore une fois à chercher dans les dirigeants du temporel et aussi du spirituel, bien contents de délivrer des «fetwas à géométrie variable» pour plaire aux Princes du moment contre des positions sociales lucratives.
On comprend de ce fait, la position nette et sans nuance d'Edward Saïd dans son livre: L'Orientalisme. Ecoutons-le: «En Occident, en particulier en Amérique, le filet de racisme, de stéréotypes culturels, d'impérialisme politique, d'idéologie déshumanisante qui entoure l'Arabe ou le musulman est réellement très solide.» «L'Orient n'est pas seulement le voisin immédiat de l'Europe, il est aussi la région où l'Europe a créé les plus vastes, les plus riches et les plus anciennes de ses colonies, la source de ses civilisations et de ses langues, il est son rival culturel et lui fournit l'une des images de l'Autre qui s'impriment le plus profondément en elle. De plus, l'Orient a permis de définir l'Europe (ou l'Occident) par contraste: son idée, son image, sa personnalité, son expérience. La culture européenne s'est renforcée et a précisé son identité en se démarquant d'un Orient qu'elle prenait comme une forme d'elle-même inférieure et refoulée.». L'orientalisme a d'abord été une science, celle de savants qui se rendaient en Orient «bardés d'inébranlables maximes abstraites» L'orientalisme, note-t-il, est à la fois un aspect du colonialisme et de l'impérialisme. «Le savoir sur l'Orient, parce qu'il est né de la force, crée en un sens l'Orient, l'Oriental et son monde.» Les Orientaux sont perçus comme des masses grouillantes, dont nulle individualité, nulle caractéristique personnelle ne se détache.(1).
En 1996, critiquant la journaliste américaine Judith Miller, qui a fait du péril islamiste son fonds de commerce, Edward Saïd écrit: «On démonise et on déshumanise une culture entière, de façon à transformer les Musulmans en objets d'une attention thérapeutique et punitive». Le fait de considérer plus ou moins consciemment que les Orientaux ne sont pas de véritables êtres humains permet de justifier la mainmise de l'Occident sur l'essentiel des ressources mondiales. De ce point de vue, la phrase de Marx, «ils ne peuvent se représenter eux-mêmes; ils doivent être représentés», est toujours et plus que jamais valable. «L'Occident est l'agent, l'Orient est un patient. L'Occident est le spectateur, le juge et le jury de toutes les facettes du comportement oriental.» Un exemple, récent parmi tant d'autres, est celui du procès intenté par la Mosquée de Paris à Charlie Hebdo à propos de deux caricatures du prophète jugées incitant à la haine raciale. On l'aura compris, le juge et le jury déboutent la Mosquée de Paris. Imaginons que quelqu'un s'évertue à dire que la Shoah, ce n'est pas tabou...
En fait et pour aller vite à l'essentiel, l'homme blanc «le civilisateur» celui qui porte le fardeau: «The white man burden» est tellement imbu de sa supériorité qu'il dénie à l'Autre toute culture qu'il réduit à du folklore. Jacques Berque déplorait que l'échange culturel n'ait jamais été équitable: «Si j'impose aux cultures non occidentales de participer de ma vision des choses, et de se prêter à mes pouvoirs, comment, moi, est-ce que je reçois le message de ces cultures? Livrons-nous à quelques réflexions sur la façon mutilante et mutilée dont l'homme européen, par exemple, a reçu le message des civilisations africaines. Qu'ont-elles alimenté en nous jusqu'ici? Quelques inspirations d'art, l'évasion dansée, et guère plus. Elles aboutissent donc à la boutique du marchand de tableaux, et aux caveaux du jazz. Que j'aime ce terme de ´´caveau´´, propice aux pénombres digestives! Après tout, il s'agit toujours de digestion des uns par les autres. Civilisation de consommation, comme on dit.» Berque qualifiait encore l'homme occidental industriel, cet «aliénateur aliéné», de «victorieux unijambiste de la culture».(2).
L'Islam diabolisé
Avec le temps et après le 11 septembre 2001, l'adhésion en Occident au «nous» rassembleur des extrémistes, le nous de Jean-Marc Colombani directeur du Monde avec sa fameuse tirade: «Nous sommes tous des Américains», implique le refus de jeter le moindre coup d'oeil de l'autre côté de la frontière pour voir comment on y vit comme si votre propre lieu de vie était, non pas une pièce du puzzle, mais un territoire indépendant. Pour tous les Colombani de la terre, l'Autre n'existe pas, ou qu'il ne compte pas, sinon comme larbin ou comme victime expiatoire. Les Irakiens morts n'existent pas. Ne voir que le terrorisme, s'attacher uniquement aux conséquences, essayer de soigner les conséquences, c'est se condamner à l'échec. D'autant et pour attiser la haine, les boutefeux ne manquent pas. Ainsi, un cas parmi tant d'autres, d'incitation à la haine raciale sur Internet: le webzine La Spirale publie une réaction signée «Maurice G. Dantec, écrivain occidental». L'article s'ouvre écrit Mona Chollet, sur cette délicate citation de Heinrich Heine: «Il faut pardonner à ses ennemis, certes, mais pas avant qu'ils ne soient pendus.» «En cette journée du 11 septembre 2001, la IVème guerre mondiale a commencé. Il n'y aura pas de quartier». «Désormais, la fracture définitive entre l'Occident judéo-chrétien et le panasiatisme arabo-islamique est consommée. Rien, sinon quelques siècles, ou quelques bombes atomiques, ne pourra régler ce contentieux historique fondamental.».(3).
Que doivent faire alors les Arabes pour que leur religion soit acceptée d'une façon apaisée? Quand on sait que, dans une trentaine d'années, le pétrole et le gaz n'auront plus la même importance que maintenant -ils compteront d'une façon marginale- les Arabes seront de moins en moins écoutés, comme ils n'auront plus d'argent pour se payer toutes les bonnes petites choses que l'Occident met à leur disposition, ils rejoindront les autres Arabes défavorisés par le sort de la manne pétrolière, ils végéteront à la lisière du progrès du supermarché planétaire occidental et vivront de la charité du monde occidental. Au début du XXe siècle, les puissances dominantes d'alors, dépeçaient l'Empire ottoman. Un siècle plus tard, Bush et toujours la perfide Albion veulent remodeler le Moyen-Orient. L'accouchement, comme l'explique d'une façon messianique Condolezza Rice «se fera dans la douleur». C'est le prix que les Irakiens et les Palestiniens payent, c'est le prix que paieront l'Iran, puis la Syrie, puis l'Egypte puis...et pourquoi pas les pays du Maghreb? Rien ne nous dispense de cette «thérapie» car, comme tous les pays arabes, il n'y aucun signe avant-coureur d'une rédemption des pays arabes. Nous disparaîtrons en devenant les scories de l'histoire.
1.Edward Saïd: L'Orientalisme. l'Orient créé par l'Occident Seghers. Paris. (1978)
2.Jacques Berque: Revue Esprit. 1969.
3.Mona Chollet et Thomas Lemahieu; «Eux» et «nous»: une fiction au service du meurtre. Périphéries. 20 septembre 2001


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