Les projets de restauration des quatre monuments historiques, en l'occurrence les mosquées Pacha, Sidi El Houari, Ben Othmane El Kebir et Ben Abdesalem, butent sur un certain nombre de problèmes que l'on juge futiles mais qui sont tout de même des embûches. En premier lieu, l'on signalera, l'aspect à donner aux façades des ces quatre joyaux architecturaux historiques. A cet effet, une délégation de wilaya s'est déplacée à Constantine en quête d'une documentation nécessaire et de conseils et recommandations auprès des gens du métier, en vain. Cette visite, à la capitale de l'Est, a été également une opportunité pour les responsables qui se sont rendus dans la perspective de convaincre certains restaurateurs de prendre en main les travaux de remise en l'état des quatre mosquées d'Oran. C'était aussi peine perdue au même titre que l'infructuosité des appels d'offres lancés à plusieurs reprises. Signalons qu'un montant de 25 milliards de centimes a été alloué à ces projets. A cela s'ajoute la contribution de l'ambassade américaine de 100.000 dollars. Les quatre mosquées sont actuellement fermées et leur ouverture aux pratiquants, compte tenu de leur dégradation avancée, constituerait un risque imminent. L'élan de la restauration ne s'arrête pas au niveau des mosquées précitées, puisque les travaux de réhabilitation du Fort Santa Cruz et du Conservatoire Ahmed-Wahby connaissent des taux d'avancement considérables, alors que ceux de la Cinémathèque et du confortement du Musée Zabana sont achevés. Il convient de rappeler qu'une délégation espagnole de restaurateurs sans frontières s'est rendue dernièrement à Oran dans la perspective de désigner le futur site à restaurer conjointement.