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Défilé des plaidoiries
PROCÈS BCIA
Publié dans L'Expression le 22 - 02 - 2007

D'emblée, les règles du jeu étaient faussées au vu et au su de la Banque d'Algérie.
C'est à un véritable jeu de mots et de phrases parfois épatants et dans la plupart des cas stigmatisants auxquels les avocats de la défense se sont adonnés après le réquisitoire du représentant du ministère public. En effet, après qu'il eut demandé des peines d'emprisonnement allant jusqu'à 10 ans de réclusion criminelle, ce fut au tour des toges noires de plaider les causes de leurs clients.
Ce qui ressort des conclusions des premiers intervenants, c'est la remise en cause, d'abord du rôle de la Banque d'Algérie, de l'instruction menée, du rapport d'expertise, des chefs d'inculpation, et l'absence, dans le procès, des accusés principaux en l'occurrence les Kharoubi.
De prime abord, l'avocate de l'accusé Bengadi Ahmed, qui était directeur général de la Bcia, Me Fatiha Iken, a, lors de sa plaidoirie, argumenté l'acte de son client qui a signé la lettre de refus du paiement des traites qui sont actuellement sujet du procès pour deux motifs.
Ce fait est justifié, premièrement par l'obéissance de son client (Bengadi ex-directeur général de la Bcia) à son patron Kharoubi qui lui avait alors ordonné un tel refus et ce, en présence de Zani Djaffar, ex-employé de la Bcia. Sauf qu'à l'instruction, la défense a demandé la présence de ce même Zani, en vain. C'est une anomalie déjà annoncée a déploré l'avocate. le même refus est justifié par l'exécution de l'ordonnance du tribunal d'Oran, rendue le 17 mai 2003, alors que le rejet de la Bcia des 41 traites, objet de discorde, a été annoncé le 12 mai 2003, poursuit-elle.
Quant aux 30 autorisations de crédit signées le 3 juin 2003, il s'avère que ces dernières ne sont nullement sujet d'un quelconque litige, ni citées dans le procès, exception faite de celles signées par le président-directeur général de la Bcia, Kharoubi Ahmed, le 30 avril 2003. D'ailleurs, ajouta l'avocate de Bengadi, «ce sont ces traites qui sont, à l'heure qu'il est, soumises au procès. En tout état de cause, la défense demande la disculpation et la relaxe de son client.» L'avocat de l'accusé Chérif Hadria, en l'occurrence Me Dahou, a remis, quant à lui, tout un système de fonctionnement des banques. Le dysfonctionnement qui a induit un tel préjudice est la résultante d'une «panne bancaire».
Dans ce chapitre, il dira que, «dans l'affaire appelée désormais Bcia, y a une absence d'un acteur principal, la Banque d'Algérie ou la commission financière. Cette dernière joue un rôle déterminant. Elle établit des rapports et des contrôles périodiques sur la situation des banques privées, conformément à la législation algérienne. Alors qu'en vérité aucune démarche n'a été faite dans ce sens», rappelle-t-il. Ajoutant que les règles du jeu n'étaient pas respectées au vu et au su de la Banque d'Algérie. «Comme si on laissait en circulation une voiture sans freins» et les accidents de ce genre, «nous les jugeons aujourd'hui», déplora-t-il, quand il défendait avec véhémence son client, qui a été contraint de solliciter un crédit auprès de la Bcia, alors que la même demande a été rejetée à la BEA, dont le but était l'investissement et non le commerce.
En revanche, l'état déclaratif de 2000 signalait des anomalies au niveau de la Bcia, au même titre que l'état, datant du 30 juin au 31 décembre 2001 et ce, sans que l'on daigne un jour se prononcer pour une quelconque sanction.
La défense de l'ex-président de l'ASM Oran, Bengra Belkacem, a dès l'entame de sa plaidoirie mis en garde contre la politisation de l'affaire. Il dira, dans ce sens: «Ceux qui font des déclarations à la presse font de la politique.» Reprenant point par point à son tour, il remettra en cause le rapport d'expertise.
Se tournant en direction du box, il dira aux accusés: «Le rapport de l'expertise vous a accablés.» Poursuivant son plaidoyer, Me Zadhour s'est déclaré étonné quand le procureur a salué l'expert dont l'expérience dépasse l'âge du doyen des présents.
Alors, c'est à partir de là que Me Zadhour transforme son plaidoyer en un coup de pub à travers lequel il relatera son curriculum vitae, oubliant que le même procureur qu'il stigmatise a requis, à l'encontre de son client, une peine de cinq ans ferme.


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