Le code d'honneur du mouvement a une durée de vie de cinq années et, de ce fait, il n'est plus d'actualité. Le mouvement citoyen ne veut plus rester en laisse de la politique -qui tend à la démocratisation du pays- ni en marge de la gestion des institutions de l'Etat. En ce sens, les délégués de la coordination des comités citoyens de la wilaya de Bouira qui avaient tenu un point de presse dans l'après-midi d'hier, avaient clairement exprimé leur souhait de participer aux échéances électorales du 17 mai prochain. Ainsi «les délégués et les représentants des comités citoyens sont libres de participer aux élections législatives du 17 mai prochain» a tenu à souligner Djaâfer Abdeddou, le porte-parole de la coordination de Bouira. Ceci dit, les délégués du mouvement citoyen qui s'étaient jusque-là, interdits de prendre attache avec les officiels ou de participer au vote conformément au code d'honneur établi par le mouvement, auront, désormais, les coudées franches et pourront prendre part aux élections en se présentant sous la bannière d'un parti politique ou en tant qu'indépendants. L'objectif étant le même «l'essentiel c'est de participer d'une façon directe à la démocratisation du pays et à la construction de l'Etat algérien mais cela doit se faire de l'intérieur des institutions» dira, pour sa part, Djamel Yahiaoui du comité de Bechloul qui ajoutera que le code d'honneur du mouvement a une durée de vie de cinq années et, de ce fait, il n'est plus d'actualité d'autant plus que «le protocole d'accord a été signé et la mise en oeuvre de la plate-forme d'El-Kseur est bien réelle» enchaîna-t-il. Devant intervenir, un autre délégué de la Cccwb dira, à son tour, que l'absence des démocrates au sein de l'APN pousse le mouvement à agir car «notre décision de participer aux élections repose sur un double intérêt. D'abord, cela nous permet d'être partie prenante dans la construction de notre pays, ensuite nous voulons continuer le combat démocratique au sein des institutions de l'Etat». De son côté, la Cicb qui n'a pas caché son intention de participer aux échéances électorales, a procédé, à travers la rencontre d'hier, à l'examen des mécanismes nécessaires en pareille conjoncture pour avancer dans le sens de son option participative. Tandis que la Cadc de Tizi Ouzou vit au rythme d'une évolution plutôt positive. C''est en tout cas le sentiment dégagé, hier, par les dernières évolutions. L'annonce de la participation de la Cadc devra être faite dans les prochains jours à l'issue du conclave interwilayas. Ce qui mettrait les archs dans une position commune. Une chose est sûre, aucune coordination ne rejette l'option participative aux prochaines législatives. L'essentiel étant d'être dans les délais.