Le Cnapest revendique toujours l'instauration d'un centre de correction du Bac à Bouira. Les membres du conseil de wilaya du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique(Cnapest) qui se sont réunis, dimanche dernier, au niveau de leur nouveau siège dans l'enceinte du lycée Houari Boumediene, se sont montré satisfaits face aux déclarations des ministres de l'Education et du Travail concernant l'accord de principe qui a été retenu pour octroyer au syndicat son agrément dans un proche avenir. Néanmoins, «nous sommes tout à fait conscients et nous restons vigilants vis-à-vis des autorités qui avantageaient à chaque fois la politique de la carotte et du bâton» dira, en substance, Yacine Hamraoui, membre du bureau national, lors d'un point de presse organisé hier par le conseil de wilaya. Aussi, le conseil se dit solidaire avec M.Hamraoui Yacine cité, encore une fois, à comparaître dimanche 25 mars prochain avec cinq de ses collègues au tribunal Abane Ramdane à Alger pour «gestion d'une association non agréée et incitation aux grèves observées par les enseignants au courant de l'année 2006» précisent les membres du conseil qui enregistrent avec regret le fait que le ministre de l'Education ne daigne toujours pas engager l'annulation des poursuites judiciaires comme il l'avait déclaré. Sur le plan local, le Cnapest qui revendique toujours l'instauration d'un centre de correction du Bac à Bouira, réitère son appel à l'adresse des responsables de la direction de l'éducation afin de trouver des solutions aux problèmes financiers et administratifs des enseignants dont certains remontent à 2002. Le constat établi par les membres dudit conseil fait état des retards enregistrés dans la concrétisation des projets de logements LSP lancés en 2003 et du programme Fnpos qui serait actuellement gelé pour des raisons non apparentes. A cet effet, le Cnapest entend solliciter les autorités de wilaya, notamment en ce qui concerne le problème que pose la gestion des oeuvres sociales de l'éducation. Sur ce point précis, les membres du conseil comptent s'investir à fond en demandant d'abord au wali de rendre public le rapport de l'IGF établi en mars 2003. Ensuite, il est question de «dénoncer l'abus dans la gestion des oeuvres sociales et la dilapidation de l'argent des contribuables» affirment les membres du Cnapest qui se disent prêts à entamer des actions pour faire toute la lumière sur les malversations de l'actuelle commission chargée de gérer les oeuvres sociales. Notons, qu'à présent, ladite commission fait l'objet d'une plainte et est poursuivie en justice par 23 sections syndicales affiliées à l'Ugta.