La Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie (Fntgpc) a entamé, hier à Alger, les travaux de son troisième congrès en présence du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), M.Abdelmadjid Sidi-Saïd. Ce troisième congrès, auquel participent plus de 700 syndicalistes représentant les différentes entreprises pétrolières, gazières et chimiques à travers le territoire national, devra élire un nouveau secrétaire général et une nouvelle direction fédérale et adopter un programme d'action dont l'objectif principal est la «sauvegarde du secteur public et les postes d'emploi». Pour le secrétaire général sortant, M.Mohamed Lakhdar Badreddine, ce plan d'action «devrait affirmer, sur le plan social, le lien entre le développement économique et l'amélioration du pouvoir d'achat des producteurs de richesses, tout en privilégiant la concertation et la préservation de la cohésion sociale». Il s'agit aussi, sur le plan économique, de «consolider les entreprises et les filiales du secteur et préserver les emplois», selon ce syndicaliste. Après avoir présenté le bilan de cette «puissante fédération» de l'Ugta depuis le 2e congrès de 1997, il a salué la décision des pouvoirs publics d'élaborer une stratégie industrielle qui «réhabilite le secteur public qui pourrait contribuer réellement à la relance économique». Il a appelé les syndicalistes à faire de ce rendez-vous «un congrès de conscience et de solidarité pour mieux protéger les entreprises et les industries nationales et aussi préserver les postes d'emploi». Il a également, insisté sur la nécessité de continuer à revendiquer l'intégration dans l'assiette de calcul de la retraite, de l'indemnité de zone et de condition de vie (Izcv) pour les travailleurs soumis au régime de relève dans le Sud et qui n'en bénéficient pas actuellement. A ce sujet, M.Sidi-Saïd, qui avait ouvert les travaux du congrès, a affirmé que des propositions sur cette indemnité sont déjà finalisées et sont au niveau ministériel, et que d'ici deux ans, le problème trouverait sa solution. Sidi-Saïd a, en outre, rendu hommage à M.Badreddine, et a invité les syndicalistes «à être solidaires et à régler les problèmes par le dialogue et la concertation et non pas par la violence.»