Adekar, Akfadou, El kseur et les environs sont sous haute surveillance des services de sécurité. L'opération de ratissage de l'armée nationale populaire se poursuit toujours dans la commune d'Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, gagne, de plus en plus, en intensité. Depuis deux jours, son périmètre s'est élargi pour toucher d'autres contrées connues par une présence active des terroristes du Gspc. Les soldats de l'ANP, appuyés par divers corps de sécurité et des patriotes de la région, maintiennent la pression sur les éléments du Gspc. Le deuxième bulletin d'information officiel confirmait, avant-hier soir, l'élimination d'un autre terroriste. Cela s'est passé au lieudit Merdj-Ouamène relevant de la même commune d'Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, sans qu'aucune autre information n'ait été fournie concernant l'identité du sanguinaire. C'est le quatrième cas confirmé, officiellement, depuis le début de l'opération pendant que diverses sources avançaient le chiffre de 13 terroristes abattus. L'élimination de ce quatrième terroriste a été donnée dans un communiqué, deuxième du genre, rendu public hier par le ministère de l'Intérieur. A noter que l'opération s'est élargie pour toucher d'autres régions de la wilaya. Adekar, Akfadou, El kseur et tous les environs sont sous haute surveillance des services de sécurité. Les groupes du Gspc sont activement traqués. A voir la présence sécuritaire, aucune fuite n'est possible. Les mailles se resserrent de plus en plus autour des casemates nombreuses suspectées d'abriter les éléments terroristes. L'importance des moyens déployés n'a d'égal que le nombre de terroristes qui se cachent dans la région, dont les mouvements étaient épiés depuis des mois, croit-on savoir. L'offensive de l'ANP était, par conséquent, bien préparée et s'approche chaque jour plus du but escompté; nettoyer la région des sanguinaires du Gspc. La population de Béjaïa voit cela d'un bon oeil et ne semble point embarrassée par les blocages et autres inconséquences qu'elle subit au quotidien. Le seul souhait de l'homme de la rue est que la région redevienne le havre de paix qu'elle était au plus fort des années noires. Toute initiative allant dans ce sens ne peut qu'être encouragée, disent à l'unisson les gens rencontrés hier. Même les usagers des axes routiers traversant les zones d'opération ne font montre d'aucun énervement trouvant la situation tout à fait normale. Quant aux politiques, l'empressement d'en finir est présent chez la plupart. La campagne officielle comptant pour les législatives du 17 mai prochain démarre dans moins d'un mois et la sécurité doit être de mise dans pareilles circonstances d'où cet empressement chez bien des candidats.