Le gardien du club bordjien s'affirme comme étant l'un des meilleurs du championnat. A 35 ans, Kial Merouane, le dernier rempart de l'équipe bordjienne, le CABBA, ne veut pas, pour le moment, penser à quitter son club de toujours. Sollicité par plusieurs équipes de la division1, bien avant la fin de la saison, ce grand gardien de buts n'a jamais été libéré par les dirigeants bordjiens qui se sont succédé à la tête du CABBA depuis 15 ans. Il a connu toutes les étapes avec son équipe, de la régionale en division1, en passant par une relégation et deux accessions. A chaque rencontre décisive, il a sauvé la baraque et assuré un résultat, comme la dernière fois face au MC Alger. Les supporters du club algérois ont beaucoup crié à un match combiné. Ils devraient, à notre sens, apprécier les prouesses de ce gardien qui a annihilé toutes les actions des attaquants algérois. Merouane a bien sauvé, ce jour-là, le CABBA d'une véritable déroute. «Aucun dirigeant ou entraîneur n'est assez fou pour libérer Kial avant de trouver un remplaçant capable d'avoir une influence sur toute la défense bordjienne. Il est capable, à lui seul, de gagner un match» estime-t-on au sein du comité directeur du club bordjien. Kial vient de confirmer qu'il restera la saison prochaine au CABBA. A moins que....Ecoutons le. L'Expression: On a appris que vous alliez rester encore une saison au CABBA. Est-il vrai que vous avez été sollicité par d'autres clubs? M.Kial: J'ai donné mon accord aux dirigeants du CABBA pour l'année prochaine. Cependant, pour le moment, l'urgence est accordée au maintien de l'équipe en division 1. Nos chances sont intactes bien que les deux matchs qui se joueront à domicile seront les plus difficiles de la saison face à Chlef et Béjaïa. Oui, je suis sollicité par plusieurs clubs, mais je suis bien au CABBA. A moins d'un changement d'opinion des dirigeants à la fin de la saison actuelle, je resterai, en principe, au CABBA. Mais cela ne veut pas dire que je n'étudierai pas les propositions d'autres clubs. Peut-on connaître les noms des clubs qui vous ont sollicité? Non, à quoi cela vous servirait de les connaître. De plus, ce serait malveillant de ma part de perturber le travail des dirigeants et du staff technique actuellement. Il ne faut pas oublier que le CABBA est mon seul club où j'ai évolué pendant 15 ans. On ne quitte pas une telle équipe sur un coup de tête ou sur des propositions à la légère venues d'autres clubs. Je préfère rester et attendre que mon équipe assure son maintien et après on verra. On peut toujours répondre à une sollicitation plus tard. J'ai le temps nécessaire pour prendre une décision définitive. Ce qui pourrait dire que vous êtes indécis. Je ne le suis pas. Je reste, pour le moment, au CABBA. Récemment, le MCA a crié au scandale, accusant même certains de ses joueurs d'avoir levé le pied à Bordj Bou Arréridj. Que pouvez-vous dire sur cette histoire? J'ai l'impression que les dirigeants mouloudéens n'ont pas vu le match, sinon, ils diraient le contraire. Maintenant, s'ils veulent imputer leur défaite à une quelconque histoire, libre à eux d'y penser mais qu'ils ne nous enlèvent pas le mérite de la victoire. Elle a été acquise sur le terrain par les joueurs du CABBA. Le maintien est-il possible? Il n'y a pas de doute, il est à notre portée. Nous revenons à notre meilleur niveau et bien que tous les matches restants sont difficiles soit à domicile ou à l'extérieur, on devrait assurer. Vos camarades et vous, vous venez d'être très motivés par les dirigeants en vous octroyant des primes. C'est motivant, n'est-ce pas? A Bordj Bou Arréridj, il n'y a eu jamais de problème dans ce genre. Bien que le club ait quelques soucis financiers, les dirigeants ont toujours tenu leurs promesses. Nous répondrons, j'espère, à leur attente. Le prochain match face au NAHD apparaît comme décisif pour le CABBA. Il sera décisif pour les deux équipes. Le NAHD est une équipe qu'on connaît bien. De toute façon, nous jouons tous les deux pour le maintien. Le CABBA a bien l'intention de revenir chez lui avec un bon résultat. On l'obtiendra, croyez moi.