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Trente ans d'ambitions politiques
NICOLAS SARKOZY
Publié dans L'Expression le 06 - 05 - 2007


Le candidat de la droite a adopté comme
slogan: «Ensemble, tout devient possible».
Confiant, ambitieux et trop pressé, Nicolas Sarkozy a parcouru un itinéraire d'un «révolutionnaire» politique. Né le 28 janvier 1955 à Paris, d'un père immigré hongrois, le candidat de l'UMP, a été élevé par sa mère, avocate. Après avoir obtenu son Capa (Certificat d'aptitude à la profession d'avocat), à l'université de Paris X, Sarkozy a fait un court passage à l'Institut des sciences politiques de Paris. Mais son projet n'était pas d'endosser la robe d'avocat. Sa passion est la politique. Son souhait est de devenir, un jour, président de la République. Il s'investit très tôt en politique. A l'âge de 13 ans, il rejoint, à Nanterre, le mouvement gaulliste, (Union des jeunes pour le progrès). Un écrivain-journaliste français a écrit, sur le candidat à la présidence française, qui a vécu dans un milieu féminin, ce qui suit: «élevé tellement par sa mère, Sarkozy s'en est allé chercher des pères en politique. A vingt ans, il est élu délégué des jeunes de l'UDR (Union des démocrates pour la République), des Hauts-de-Seine. Encore très jeune, Sarkozy a adhéré au RPR, (Rassemblement pour la République), parti créé en 1976 par Jacques Chirac. Le jeune avocat commence à afficher ses «bonnes intentions». A 28 ans, il réalise son premier pas de responsable. Après avoir été conseiller municipal des Hauts-de-Seine, il devient, en 1979, maire de Neuilly. En 1995, il subit son premier échec politique, alors qu'il était ministre des Budgets dans le gouvernement Balladur. Nicolas Sarkozy s'allie au Premier ministre, Edouard Balladur, dans sa tentative de prendre l'Elysée, faisant ainsi faux bond à son «père en politique», Jacques Chirac en l'occurrence. Cette alliance a été considérée comme une «trahison» dan les rangs du RPR. «Sans rancune», Chirac l'avait rappelé, en 2002, à l'Elysée. Il est nommé ministre de l'Intérieur, puis de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, en 2004, sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. En 2005, il regagne de nouveau la place Bauveau avec Dominique de Villepin. Mais entre-temps, la droite subit échecs sur échecs lors des élections régionales européennes et au référendum sur la Constitution. Mais rien ne fait peur à Sarkozy. Mieux, la démission du Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, après le rejet par les Français de la Constitution européenne, et l'échec du programme CPE (Contrat première embauche), de Dominique de Villepin, ont permis à Sarkozy de déblayer le terrain à accaparer l'UMP dont il devient le président, damant ainsi le pion à Jacques Chirac. Le chemin de l'Elysée s'est bien dégagé devant lui. Ce père de trois enfants, reste l'homme politique le plus populaire de la droite. Il a rallié à sa candidature la plupart des membres du gouvernement, y compris, il faut bien dire du bout des lèvres, celle de Jacques Chirac. En mars dernier, Sarkozy démissionne de l'Intérieur pour se consacrer à la campagne présidentielle. Il propose ainsi son programme constitué de 15 points: mettre fin à l'impuissance publique, une démocratie irréprochable, vaincre le chômage, réhabiliter le travail, augmenter le pouvoir d'achat, répondre à l'urgence du développement durable, permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement, transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite, une école qui garantit la réussite de tous les élèves, mettre l'enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux, sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation, maîtriser l'immigration, de grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables et enfin fier d'être Français. Pour l'immigration, il refuse l'immigration «zéro» et propose l'alternative de l'immigration choisie, avec en sus, un ministère de l'immigration et de l'Identité nationale, qui lui permettra selon lui, de «lutter contre la xénophobie» et d'éviter des événements comme ceux de novembre 2005 dans les banlieues. S'il est élu aujourd'hui, Nicolas Sarkozy sera le président le plus jeune dans l'histoire de la droite.


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