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L'obsession du rapt d'enfant
AU MOINS QUATRE CAS ONT ETE SIGNALES CES DERNIERS JOURS
Publié dans L'Expression le 12 - 05 - 2007

Pas plus tard que la semaine dernière, un enfant a été porté disparu à la cité Sorecal, dans la banlieue est d'Alger.
Alerte rouge. Nos enfants sont en danger. Ils sont menacés par des «hordes» sans foi ni loi, qui les kidnappent pour leur ôter ce qu'ils ont de plus précieux: leur vie. Des sectes bien organisées les séquestrent pour les amputer de leurs organes qui seront vendus, par la suite, à des prix faramineux. Ce qu'on prenait auparavant pour un phénomène, ne touchant que les autres, est aujourd'hui à nos portes. Le phénomène est en passe de prendre des proportions inégalées.
Pas loin de la semaine dernière, un enfant a été porté disparu à la cité Sorecal, dans la banlieue est d'Alger. Aucune information n'a encore filtré sur le sort qui lui est réservé.
Un autre cas, relevé la semaine dernière, est celui d'un enfant de cinq ans, sorti de chez lui, au quartier dit Le Bateau Cassé, sis à Bordj El Kiffan, à Alger, et depuis, ses parents ne cessent de frapper à toutes les portes. Son portrait est accroché partout dans l'Algérois. Un autre cas, également, a été signalé, il y a plus de cinq ans, à M'kira dans la wilaya de Tizi Ouzou.
A ce jour, les parents ne perdent pas espoir. Même si parfois ils sont confrontés à un scepticisme démesuré, ils ne cessent de poursuivre leurs recherches. Des cas pareils sont relevés quasi quotidiennement à travers le territoire national, dans les zones reculées. A la fin de l'année 2005, la presse nationale avait fait état du démantèlement, à Tlemcen, d'un réseau de malfaiteurs qui volaient des bébés en Algérie pour les vendre à l'étranger. L'enquête menée par la police a fait ressortir que cette bande, composée de 13 individus, dont des femmes, s'est spécialisée dans le rapt d'enfants âgés entre 1 et 4 ans.
Certains éléments de ce groupe criminel, se chargeaient de voler les enfants, moyennant une somme de 1000 à 4000DA, tandis que d'autres s'occupaient de leur acheminement vers Oran, en se faisant payer 60.000 à 90.000DA. Le troisième groupe, enfin, se chargeaient de transporter les enfants kidnappés vers l'étranger. Quel est le sort qui leur est réservé? On l'ignore. Toutefois, à en croire certaines sources, ils sont destinés à des cliniques spécialisées, activant dans l'illégalité, qui amputera ces enfants de leurs organes.
La découverte du traitement des affections rénales, notamment, par la transplantation d'organes, a mis vite la puce à l'oreille des criminels pour s'organiser. Par ailleurs, face à la difficulté de trouver la pièce rare, certaines cliniques n'ont pas trouvé mieux que de recourir aux réseaux spécialisés dans le vol d'enfant. Dans certains pays, de par la pauvreté qui frappe la population, les paysans proposent carrément de vendre leurs organes.
Des annonces même sont publiées dans les journaux. Si dans ces pays, comme en Inde par exemple, aucune loi régissant ce genre de pratique n'a été élaborée, le cas n'est pas le même en Algérie où il existe une législation claire en la matière.
Néanmoins, là n'est pas le problème. Le talon d'Achille se pose à un autre niveau. En ce sens, il faut le reconnaître, dans ce malheur qui apparaît de plus en plus au grand jour, une part majeure de responsabilité incombe aux familles qui laissent leurs enfants traîner dans la rue. Car ce qu'on constate dans les grandes villes, c'est cette irresponsabilité qui ne dit pas son nom, remarquée chez certains parents. Que faut-il donc attendre pour mettre un terme à ce genre de pratique? Faut-il rester les bras croisés, et dire que cela n'arrivera qu'aux autres, jusqu'au jour où on sera touchés pour, enfin, daigner bouger le petit doigt et se lamenter sur son sort? Par ailleurs, comme un malheur ne vient jamais seul, le vol d'enfant, dans certains cas, trouve sa racine dans d'autres fléaux qui frappent inexorablement notre société. Nous entendons par-là, tous ces enfants de la rue «disgraciés». Ces derniers, en effet, constituent, somme toute, une proie facile.
Dans ce contexte, il convient de se demander sur le nombre de ces enfants qui sont jetés à la rue, accompagnés de leurs mères, par un géniteur inconscient. Parfois par des mères célibataires qui veulent s'en débarrasser, parce que, tout simplement, la société en a décidé ainsi.
Ceci est malheureusement une réalité désolante que nul ne peut contester, puisqu'elle est là quotidiennement. Il est vrais maintenant, que le code de la famille a, tant bien que mal, réglé le problème des mères jetées à la rue avec leurs enfants, obligeant le père à leur assurer le logement. Mais l'application n'est pas pour demain. Et en attendant, la responsabilité incombe, en fin de compte, à tous. Il faut redoubler de vigilance si l'on veut éradiquer ce mal qui risque de se propager davantage.


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