La visite à Londres du président A. Bouteflika avait tracé les contours de la coopération bilatérale. Premier investisseur étranger en Algérie avec 18,79 milliards de dollars, dont 7,91 hors hydrocarbures, la Grande-Bretagne ne cesse de montrer l'intérêt croissant qu'elle porte sur les «nouvelles opportunités d'investissements en Algérie». Ce chapitre se trouve être le thème d'une prochaine rencontre spéciale à Londres (3 juillet), initiée par le club arabo-britannique de l'exportation. Cette rencontre ciblera, notamment les secteurs hors hydrocarbures. Elle verra la participation de représentants de secteurs économiques algériens et de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). Elle a pour objectif l'élargissement des domaines de coopération bilatérale, dans le cadre des objectifs tracés lors de la visite effectuée par le président Abdelaziz Bouteflika en juillet dernier au Royaume-Uni. Cette opportunité spéciale de revisiter l'état des relations économiques bilatérales, intervient moins d'une année après la visite présidentielle à Londres qui a ouvert la voie à la consolidation et à la diversification des domaines de coopération et au renforcement des relations commerciales entre l'Algérie et le Royaume-Uni. L'invitation à participer à ce colloque adressée à l'Algérie, met en valeur les relations économiques très fortes dans le secteur de l'énergie, d'autant que l'Algérie est le premier fournisseur de gaz de la Grande-Bretagne et de l'Europe. Elle rappelle, également, que la compagnie British Petroleum (BP) demeure le plus important investisseur étranger en Algérie. Ce groupe opère en Algérie aux cotés de 167 compagnies britanniques activant dans différents domaines économiques.Ce qui fait du Royaume-Uni le plus grand investisseur direct étranger en Algérie. Ce qui est en soi un indicateur majeur de la consolidation continue des relations bilatérales. Elle est perçue à travers le nombre croissant de sociétés britanniques qui ont décidé de créer des représentations en Algérie. Cet intérêt grandissant vise, notamment des secteurs hors hydrocarbures dont l'industrie pharmaceutique, les infrastructures, les ressources en eau, la communication, les TIC et le secteur des services, dont les services bancaires. Néanmoins, les entreprises britanniques intéressées par le secteur hors hydrocarbures sont de plus en plus nombreuses à s'installer en Algérie. Celles-ci sont «invisibles» car proposant surtout des services. Elles permettent la création d'emplois, à l'instar des grandes entreprises déjà installées en Algérie, telles Unilever à Oran (OMO), spécialisée dans les détergents (150 employés), British Petroleum (200), Glaxo-Smithklein à Boumerdès (150) pour les produits pharmaceutiques, Mastenbroër qui active dans l'engineering à Annaba.