Le secrétaire général du ministère de l'Education nationale a formellement démenti l'existence de cas de fraude généralisée à l'examen du baccalauréat. «Je dénonce fortement ces informations qui veulent faire de tous les enseignants et éducateurs des fraudeurs», a-t-il clamé. Selon lui, dans tous les examens du monde, des cas de fraude sont signalés et des élèves essaient de tricher. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, réplique-t-il encore. Le département de Benbouzid a donné instruction à l'Office national des examen, et concours (Onec) pour introduire des poursuites judiciaires dans ce cadre. «C'est pour la première fois que les centres de correction s'ouvrent aux représentants de la presse pour éviter ce genre de problème. Toutefois, ce n'était pas le cas», rétorque le directeur de l'Office, M.Salhi. Il avance toutefois plusieurs chiffres concernant ce sujet. Selon lui, sur 700.000 élèves, 134 cas de fraude ont été signalés dans 39 wilayas. Il s'agit de l'utilisation de document, du portable, l'échange de copies...La majorités des élèves sont des candidats libres (109). «Ce sont des cas connus dans le monde entier», dit-il avant de souligner que les élèves fraudeurs seront sanctionnés selon les cas. M.Salhi affirme aussi que 23 autres cas ont été signalés au niveau de 41 centres de correction dans la majorité pour la matière de philosophie. «Il est difficile, pour cette matière, de découvrir si c'est réellement une fraude. L'enquête est toujours en cours», a-t-il indiqué. Pour ce qui est du BEM, des anomalies ont été relevées dans les notes des élèves après l'affichage des résultats dans un établissement situé à Chéraga, dira M.Khaldi et d'ajouter q'une enquête est ouverte dans ce sens.