La loi sur le statut particulier serait éventuellement promulguée à la même période. La grille des salaires et le statut particulier des enseignants du supérieur seront prêts vers la fin du mois en cours. L'annonce a été faite ce week-end, par le coordonnateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), M.Abdelmalek Rahmani. A en croire le porte-parole dudit syndicat, «la question des salaires a été définitivement réglée». Le sujet a été abordé lors de la réunion qui s'est tenue, jeudi dernier, entre les représentants du Cnes et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. «Cette réunion a permis aux deux parties de convenir d'une nouvelle grille des salaires qui sera prête dans une semaine», a encore souligné M.Rahmani. Il faut noter, en passant, que la grille des salaires est intégrée dans la loi sur le statut particulier des enseignants du supérieur. Laquelle loi, à se fier aux déclarations de M.Rahmani, «serait éventuellement promulguée» vers la fin du mois en cours. Le Cnes a remis la mouture finale du statut particulier, le 17 juin dernier. Le brouillon, lui, a été élaboré, lors de la rencontre des membres du bureau national du Cnes, qui s'est tenue à Tizi-Ouzou, les 6, 7 et 8 juin dernier. Cette réunion a été organisée à la suite de la demande formulée par le chef du gouvernement dans laquelle il a appelé le Conseil national des enseignants du supérieur à étudier et à évaluer minutieusement la loi de 1989 portant sur les syndicats et de présenter ses propres propositions. Tenant compte des déclarations du coordonnateur national du Cnes, tout porte à croire que la crise dans laquelle se débattent les enseignants du supérieur sera bientôt réglée. Tout semble aller pour le mieux. En ajoutant à cela les assurances formulées par le ministre de tutelle, on obtiendra un tableau des plus reluisants quant à l'avenir du département de Harraoubia. L'un des casse-tête qui revient comme un leitmotiv, est le logement. Ce problème a, de tout temps, était soulevé par les enseignants du supérieur. Dans ce contexte, Abdelmalek Rahmani a annoncé la réalisation prochaine de 1700 logements au profit des enseignants du supérieur au niveau de 35 universités. Le coordonnateur national du Cnes a précisé que la surface de chaque logement est de 120 m², pour un coût de 4 millions DA. «Ce projet fait suite aux directives du président de la République pour l'année 2007», a-t-il souligné. M.Rahmani ne va pas sans ajouter que d'autres projets seront réalisés dans les années à venir. S'agissant de la gestion administrative, financière et pédagogique de l'université, le premier responsable du Cnes, élu à la fin du mois de mars dernier, a indiqué que toutes ces préoccupations ont été soulevées lors de l'entretien qu'il a eu avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Par ailleurs, le règlement de la crise dont souffre l'université algérienne, ne peut se faire sans l'amélioration de la situation des enseignants. Au demeurant, il faut bien se fier à l'évidence: aucun enseignement universitaire, qualitatif notamment, ne peut-être exigé sans la prise en charge des préoccupations des enseignants. Il est bon de signaler que c'est à cause de la situation on ne peut plus délicate de l'université, que l'élite algérienne tend, de plus en plus, à quitter le pays à la recherche de cieux plus cléments. Situation à méditer.