Il a remis des médailles aux huit bacheliers qui ont obtenu la meilleure moyenne. Heureux étaient les lauréats du Bac 2007 reçus, hier, par le président de la République. La cérémonies s'est déroulée au Palais du peuple en présence de hauts responsables de l'Etat, des membres du gouvernement et des parents d'élèves. Le chef de l'Etat a remis des médailles aux huit bacheliers qui ont obtenu la meilleure moyenne au baccalauréat de cette année et des cadeaux aux vingt premiers lauréats et aux meilleurs bacheliers handicapés. Chaque lauréat a reçu, en guise de récompense, un ordinateur portable et un voyage touristique à l'étranger. Pour rappel, le taux de réussite enregistré à l'examen du baccalauréat de cette année est de 53,27%. Il constitue le meilleur résultat obtenu, sans rachat, depuis l'indépendance du pays en 1962. Même si, il faut bien le dire, le niveau d'instruction des élèves a sensiblement baissé ces dernières années. Même si les moyens engagés par l'Etat sont énormes. La phrase prononcée par le lauréat se rapportant au rôle de l'Etat dans l'éducation, par les messages qu'elle charrie, a attiré l'attention des présents. Il est dit notamment «sans la démocratisation et la gratuité de l'enseignement, nous n'aurions jamais pu atteindre de tels succès». Le lauréat a bien ajusté ses mots et visé juste. Pour les amateurs des statistiques, il y a lieu de signaler que le nombre des lauréats avec mention «très bien» s'élève à 209 dont 83 garçons et 126 filles. Ceux ayant la mention «bien» est de 4834 alors que 50.555 ont décroché leur Bac avec mention «assez bien». A la fin de la cérémonie, les lauréats ont offert au président de la République un cadeau symbolique en reconnaissance des efforts et encouragements qu'il ne cesse de prodiguer au profit de l'éducation et de l'enseignement. Le plus jeune lauréat de la session du Bac 2007 est Bousaha Sabri, de la wilaya de Batna. Il a à peine 16 ans. Le meilleur bachelier de l'année, Meskine Youcef Abdeldjalil, 18 ans, du lycée Saint-Augustin (Annaba), a obtenu une moyenne de 17.84. Il a fait des études dans la filière des sciences de la nature et de la vie. Youcef Abdeldjalil avoue qu'il est «sur un nuage». Il a eu l'honneur de s'adresser à un auditoire de marque constitué des membres du staff gouvernemental et du président de la République. «En lisant l'allocution au nom de tous les bacheliers, confie-t-il, j'avais les jambes qui tremblaient. Je ne pouvais pas tenir debout tellement l'émotion était grande». Le jeune prodige n'a pas omis de remercier ses parents, un bel hommage dans une cérémonie solennelle, qui l'ont aidé durant toute l'année scolaire et d'annoncer que son souhait était de poursuivre ses études en physique nucléaire. Mais faute de l'existence de cette filière dans le pays, il a opté pour des études de médecine dans la santé militaire.