Un nombre important de nouveaux bacheliers dépendant de l'université de Blida n'arrivent toujours pas à s'inscrire au sein de cet établissement où il leur est demandé de revenir dans les prochains jours. En effet, la deuxième journée des inscriptions a connu un flux important des nouveaux étudiants, dès la matinée, pour éviter la canicule de l'après-midi. Toutefois, ils n'ont malheureusement pas pu s'inscrire à la suite de l'absence des listes relatives aux orientations des choix des étudiants. «J'attends ici depuis plusieurs heures, en vain. Je suis maintenant obligé de retourner chez moi pour revenir les autres jours, en espérant que je sois inscrit dès mon retour», nous dira un étudiant qui habite les limites sud de la wilaya de Médéa et qui semblait fatigué par l'attente et le trajet. En étant sur place, nous avons constaté, de visu, le mécontentement des nouveaux bacheliers venus, la plupart d'entre eux, de loin et qui attendaient des heures et des heures avant qu'ils ne soient priés de revenir les prochains jours. Selon quelques indiscrétions, le problème serait au niveau de l'Institut national de l'informatique qui «gère» les nouveaux bacheliers. Par ailleurs, et en vue de préparer une rentrée «sereine», les enseignants de l'université Saâd-Dahlab de Blida, relevant de la section Cnes, se sont réunis en assemblée générale pour évoquer leurs nombreux problèmes. «L'assemblée générale dénonce les dysfonctionnements de l'administration rectorale, particulièrement les retards répétés des versements des salaires ainsi que la prime de rendement. Les enseignants exigent le versement des salaires avant le 15 de chaque mois et jugent scandaleux et inadmissible le retard enregistré dans le paiement des vacataires et heures complémentaires», lit-on dans la déclaration de l'assemblée générale. Les enseignants demandent à ce que le président de la commission des oeuvres sociales de l'université soit un enseignant en considérant que leur «masse salariale est plus importante impliquant une cotisation plus élevée». Enfin, toutes nos tentatives pour avoir la version du premier responsable de l'université concernant les revendications des enseignants sont demeurées infructueuses.