L'appellation, Gspc ou Al Qaîda, ne change en rien à la volonté des autorités de combattre ce fléau. Même ennemi, même objectif. La mort est toujours au bout. L'Algérie et le Maroc auraient décidé d'intensifier leur coopération en matière de lutte antiterroriste. Sans donner d'amples détails, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Yazid Zerhouni, a révélé, hier, en marge de la visite du président de la République à Mostaganem, l'existence d'une initiative algéro-marocaine. Pourtant, depuis l'apparition du terrorisme dans la région du Maghreb, l'Algérie n'a jamais cessé de revendiquer une coordination entre les pays concernés en vue d'éliminer ce danger. Ainsi, cette nouvelle initiative de coopération entre les services de sécurité des deux pays ne peut qu'engendrer un impact très positif sur la paix et la sécurité dans la région. Pour rappel, au lendemain de l'attentat suicide de Lakhdaria, le roi du Maroc, Mohammed VI, a affirmé sa disposition permanente en faveur d'une coopération bilatérale solide, d'une mobilisation de toutes les énergies et la conjugaison de tous les efforts des deux pays, pour, dira-t-il, «extirper le terrorisme de notre région». Mohammed VI, qui a indiqué que le terrorisme représente le premier danger qui menace cette région, a assuré le chef de l'Etat de «son engagement total pour vaincre les bandes criminelles du terrorisme». Le même ton est donné par Nourredine Zerhouni qui a réitéré que «l'Algérie combattra le terrorisme» sous toutes ses formes. L'appellation, Gspc ou Al Qaîda, ne change en rien à la volonté des autorités de combattre ce fléau. En ce sens, il déclare: «Tout ce qui nuit à l'Algérie, doit être combattu». Ainsi, aucune concession ne sera faite au terrorisme. Au plan national, le représentant du gouvernement a exclu, pour l'heure, tout mouvement dans le corps des walis. «Il aura lieu après les élections municipales» a-t-il précisé. Quant au nouveau découpage administratif, «il n'est pas encore à l'ordre du jour» a indiqué Nourredine Zerhouni. Et de préciser: «Ce n'est pas une priorité» du gouvernement. Selon le ministre, la question sera, dans un premier temps, débattue, avant la fin de l'année, au niveau du conseil de gouvernement avant d'être présentée à l'Assemblé populaire ensuite, avec plus de détails. Sur un autre plan, fini le temps de l'assistanat. La réhabilitation du vieux bâti ne sera, désormais, plus prise en charge par l'Etat, tel qu'il est d'usage depuis l'Indépendance. Désormais, toute réhabilitation ou restauration se fera aux frais du propriétaire. Le président Bouteflika a été, hier, catégorique à l'occasion de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Mostaganem.