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«Le cinéma, c'est toute ma vie!»
ENTRETIEN AVEC LE COMEDIEN HUSSEIN FAHMI
Publié dans L'Expression le 31 - 07 - 2007

C'est la première fois que ce grand acteur égyptien met les pieds en Algérie. Une tête d'affiche qui a du poids...
Il est actuellement à Oran où il préside le Festival international du film arabe. Toujours élégant et beau, l'acteur au long et riche parcours, essentiellement des rôles faits sur mesure pour la télévision, revient sur sa carrière et sa participation au dit Festival arabe, ainsi que sur le rôle qu'il a joué, des années durant, en tant qu'ambassadeur de bonne volonté auprès de l'ONU. Un homme altier et ayant de la classe.
L'Expression: Vous êtes, aujourd'hui, le président du jury du Festival international du film arabe qui se tient à Oran. Un mot là-dessus...
Hussein Fahmi: Effectivement, c'est ma première participation à ce genre de festival.
Il y a eu beaucoup de négociations pour qu'enfin il puisse se tenir en Algérie. Et l'occasion s'est donc présentée, je me dois de faire honneur à mon métier et à ma fonction en tant que comédien égyptien arabe. Il m'importe qu'il y ait en Algérie un festival d'une grande valeur.
L'Algérie possède une grande histoire cinématographique. Et j'espère être à la hauteur de ma mission en tant que président du jury de cette manifestation.
Que connaissez-vous du cinéma algérien?
Je me suis beaucoup intéressé au cinéma algérien. J'étais présent, cette année, au Festival de Cannes où on a rendu hommage au cinéaste Lakhdar Hamina, qui a obtenu, jadis, la Palme d'or.
C'est une chose qui nous honore, nous, les Arabes. Cela constitue, hélas, une des rares occasions de réussite sur le plan international.
On dit que le cinéma égyptien a perdu sa ferveur. Qu'en pensez-vous?
Le cinéma égyptien est encore actif et présent sur la scène, en dépit du fait que je peux avoir quelques réserves à son sujet, car il suit aujourd'hui une seule ligne directrice, à savoir la comédie. Il existe, cependant, d'autres cinéastes qui tentent d'autres créneaux et voies. Je peux citer, notamment, le style romantique qui tend à revenir. Il existe aussi un genre de cinéma politique, de mouvement. Mais il reste que c'est la comédie qui importe et prend le dessus. Le cinéma égyptien a, de tout temps, été divers et éclectique.
Comment expliquez-vous le succès de L'Immeuble Yakoubian?
C'est un bon film, qui développe une certaine vision des choses. On peut ou pas être d'accord. Mais c'est, sans conteste, un bon film. Il s'éloigne, du moins, d'un certain courant redondant du cinéma égyptien, même s'il peut déplaire...
Qu'en est-il de la censure au cinéma égyptien?
Nous n'avons pas de comité de censure. Aucun film n'a été censuré au cours de ces dernières années. Le film égyptien a été de tout temps libre. On dit tout dans nos films. Le dernier film d'Adel Imam est réalisé entièrement contre l'Etat égyptien. Il l'attaque frontalement. Rien n'a été retiré de ce film. Le film a été projeté et regardé sans aucune interdiction.
Avez-vous des projets dans le 7e art?
Au cinéma, non. On me propose souvent de jouer au cinéma, mais je refuse car je me retrouve entièrement à la télévision où l'on me propose souvent de tenir le rôle de personnage fort. Des histoires écrites par de grands auteurs et réalisateurs qui me permettent de camper des rôles jamais tenus jusqu'à présent, sans compter le théâtre où je joue souvent. J'ai récemment tenu un rôle dans une pièce aux côtés de Izet El Alayli.
Votre actualité...
Je tourne, actuellement, dans un feuilleton qui sera prêt au mois de Ramadhan. Il sera intitulé Droit d'un projet. Je ne l'ai pas encore terminé.
Que représente pour vous le cinéma?
C'est une vie! C'est ma vie depuis que j'ai décidé de faire des études en ce sens. Ce que je fais pour la télévision est, pour moi, une sorte de rôle cinématographique.
Qu'en est-il d'une éventuelle collaboration ou copartenariat avec l'Algérie?
L'occasion ne s'est pas présentée.
A chaque rencontre, on aborde la question de l'échange entre les réalisateurs arabes, mais sans suite. Il faut que cela se fasse entre les producteurs pour qu'il se passe quelque chose.
Vous êtes le président du Festival international du film arabe. Quelles en sont vos attentes?
D'abord, c'est la première fois que je viens en Algérie, et je suis ravi. J'attends de voir de bons films arabes, de bonne qualité, et des différents pays arabes. Incha Allah, le résultat sera bon et les prix seront à la hauteur, comme vecteur d'encouragement pour l'avenir.
On dit que Hussein Fahmi a donné sa démission en tant qu'ambassadeur de bonne volonté auprès des Nations unies, pour protester contre l'agression israélienne au Liban...
J'en ai été l'ambassadeur durant neuf ans. J'ai dit que je ne voulais plus être l'ambassadeur de cette organisation. Après avoir déposé ma démission, Kofi Annan m'a écrit pour saluer mon courage et mes efforts.
Les bombardements de l'aviation israélienne avaient fait plusieurs victimes à Cana, essentiellement des femmes et des enfants. Je ne pouvais continuer à être l'ambassadeur d'une institution incapable d'assumer le rôle qui lui est dévolu.


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