L'opération de ratissage déclenchée sur la base de renseignements se poursuit toujours. Le nombre de terroristes abattus lors de l'opération de Bir Al Ater a été revu à la hausse, a-t-on appris hier de sources sécuritaires au fait de la situation. Il est porté à 23 terroristes abattus. Le premier bilan faisait état de la mise hors d'état de nuire de 13 terroristes. En effet, les corps d'une dizaine d'autres se trouveraient sous les décombres des casmates et caches détruites à la suite du pilonnage opéré par les forces héliportées. L'opération de ratissage déclenchée sur la base de renseignements se poursuit toujours. Certaines informations faisaient état de la neutralisation d'une trentaine de terroristes. Les investigations des services de sécurité, relatives à la progression des recherches, ont abouti à la récupération d'une liste de noms probablement, selon les mêmes sources, des futures recrues. Hier, les hélicoptères pilonnaient encore les hauteurs de Tébessa qui font jonction avec les frontières administratives de Khenchela. Le même rythme est vécu par la population de Jijel à la suite de l'opération lancée sur les traces d'un important groupe qui infestait les monts des Babors entre Sétif et Béjaïa. Ce groupe, selon toute vraisemblance, aurait réussi à fuire le dispositif sécuritaire maintenu dans ces denses maquis de Béjaïa. Lors de l'offensive militaire déclenchée dans cette wilaya, plus de 20 terroristes avaient été abattus. C'est dire toute la détermination de l'Armée nationale populaire à éradiquer les résidus du Gspc, appelé désormais Al Qaîda au Maghreb islamique. Sur un autre plan, l'information faisant état de la présence d'une centaine de terroristes mobilisés entre El Oued, les Aurès, Biskra, Khenchela et Bir Al Ater, se précise. Concernant l'éventuelle réunion des chefs du Gspc, donnée certaine par la rumeur, les mêmes sources soulignent qu'«on est loin de ce qui se préparait à Yakouren». Les terroristes recherchés à l'Est, sont principalement, de nouvelles recrues sans une grande expérience. Beaucoup sont portés disparus par leurs familles et leur âge ne dépasserait pas la trentaine. Selon les services de sécurité, parmi ces nouvelles recrues, nombreux sont ceux qui activaient, jusqu'à un passé récent, dans des réseaux de soutien. Aussi, pour échapper à une éventuelle arrestation, ils auraient rejoint le maquis et souvent sous la pression des irréductibles.