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La chasse aux ripoux
CAMPAGNE D'ASSAINISSEMENT DANS LES RANGS DE LA POLICE
Publié dans L'Expression le 08 - 08 - 2007

Ali Tounsi est plus que décidé à donner un coup de pied dans la fourmilière pour assainir les rangs de la Sûreté nationale.
De plus en plus l'étau se resserre sur les zélés et les ripoux. La corruption touche de plus en plus différents secteurs...Impunité? Connivence? En tout cas, l'exemple, le mauvais exemple, est là et la situation est inquiétante à tel point que l'Association algérienne de lutte contre la corruption (Aacc), parle de «gangrène qui a atteint toutes les institutions de la République dans une sorte de concurrence criminelle entre clans mafieux, concurrence qui ne semble marquée par aucune limite.» L'opacité dans la gestion des deniers publics et le gré à gré, souligne l'association, touche quasiment tous les secteurs. Preuve évidente. La gangrène contamine même les corps sécuritaires. Un exemple parmi tant d'autres. L'affaire de l'ex-commissaire principal de la Sûreté de wilaya d'Alger, en l'occurrence, N.L., n'est pas près de connaître son épilogue. Accusé de dilapidation des deniers publics et leur utilisation à des fins personnelles, le mis en cause risque une peine de sept ans de prison ferme selon le procureur de la République. Les deux autres inculpés ne sont autres que le propriétaire d'un hôtel touristique à Jijel et un retraité ayant occupé un poste non négligeable dans la Sûreté à Constantine. Durant la dernière audience, le principal mis en cause, N.Lounis, a nié avoir utilisé la ligne téléphonique, dont la facture s'élève à 41 millions de centimes, à des fins personnelles. L'affaire bat son plein et les avocats de la défense, arguant de l'innocence de leur client, demandent l'acquittement. Le verdict devait être rendu hier avant que le procès ne soit ajourné pour incompétence territoriale de la cour d'Alger. La date du procès n'est pas encore fixée. Le procès devrait avoir lieu soit à Jijel soit à Constantine, deux villes concernées par l'affaire. Ainsi fini l'impunité. La démocratie commence dans les rangs de la police. Le Dgsn, Ali Tounsi, semble vouloir donner un coup de pied dans la fourmilière. Il est déterminé à assainir les rangs de la police. Le ver est dans le fruit. Plusieurs hauts fonctionnaires de la Sûreté nationale sont impliqués dans diverses affaires. Le tribunal d'appel de Sidi M'hamed a, récemment, rendu son verdict dans l'affaire de 2,5 kilogrammes de résine de cannabis trouvés dans le bureau d'un commissaire de police, responsable d'un service de lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce commissaire avait été innocenté, en première instance, par le tribunal correctionnel de Bab El Oued. Son adjoint, inspecteur de police, avait été condamné à 18 mois de prison ferme. Une série d'affaires a été constatée. La justice fouine et rend ses verdicts. Les personnalités qu'on a cru intouchables sont aujourd'hui convoquées pour justifier de faits qui leur sont imputés. L'affaire dite du «commissaire de Azzaba» (Skikda) continue d'alimenter les discussions et de donner lieu à de nouvelles mises sous mandat de dépôt.
Le commissaire est condamné à 6 ans de prison ferme en compagnie de deux officiers de police. Cette série ne date pas d'aujourd'hui. En 2006, le tribunal correctionnel d'Es Sénia près la cour d'Oran a statué sur l'affaire de l'ex- commissaire, chef de la police judiciaire (PJ) de la wilaya d'Oran, M.Y.,accusé de «destruction de traces», conformément à l'article 43 du code de procédure pénale. A l'issue des délibérations, l'ex-chef de la PJ de la sûreté de wilaya d'Oran, M.Y., a été condamné à 3 ans de prison ferme. Son complice, l'ex-inspecteur de police, T.A., a, quant à lui, été condamné à 18 mois de prison ferme.. Par ailleurs, durant la même année, l'ex-chef de Sûreté de daïra de Maghnia ainsi que plusieurs ex-responsables ont été écroués pour trafic de drogue. En outre, notons encore l'affaire Abderrahmane Achour avec l'ex-chef de Sûreté de la wilaya de Tipaza, du chef de la police judiciaire de la même wilaya ainsi que l'ancien chef de la Sûreté de daïra de Koléa qui sont accusés de complicité. Il est reproché à l'industriel un détournement de 32 milliards de dinars de la Banque nationale d'Algérie. L'affaire est toujours en cours.
La réalité est amère. La pilule est dure à avaler. Un Etat de droit fort est une condition sine qua non à l'établissement d'une démocratie. Cela demande des moyens, humains et financiers appropriés certes, mais surtout des fonctionnaires conscients de leur mission au service de l'Etat.


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