Aucun Algérien n'a été contrôlé positif lors des Jeux africains 2007. Le dernier tour de France nous a confirmé la volonté sportive des hautes instances internationales d'éradiquer le fléau du dopage du CIO (Comité international olympique) aux fédérations nationales, on veut visiblement s'attaquer à un mode de préparation sportive imposé par le rythme infernal des compétitions, lesquelles sont sous l'influence des médias qui donnent ainsi une image idéalisée du champion invincible et charismatique. Un modèle en quelque sorte. On exclut même un champion de la trempe de Rasmussen qui n'a pas été contrôlé positif, mais qui a oublié de mentionner son lieu de stage (en l'occurrence l'Italie) avant la Grande boucle française. Cet athlète draine derrière lui d'énormes profits et avantages financiers dont on a fait fi pour démontrer la réelle volonté d'éradication. En Algérie, au cours du dernier championnat national d'haltérophilie à Aïn Témouchent, la Fédération algérienne a voulu soumettre les athlètes à un contrôle antidopage. Leurs entraîneurs ont menacé de quitter la compétition avec leurs athlètes. Pour la petite histoire, ils ont même adressé une pétition au ministre de la Jeunesse et des Sports. Sur les 72 médailles d'or mises en jeu au cours des derniers Jeux africains (filles et garçons confondus), l'Algérie en a remporté deux (2) et aucun Algérien n'a été contrôlé positif. Honni soit qui mal y pense.