Il fut un temps où le handball au MCO faisait la fierté de l'Oranie et de toute l'Algérie. Il était une fois dans l'histoire du handball algérien le MCO au sommet de sa gloire. Un groupe soudé constitué d'éléments du même quartier résidentiel, Les Castors, pour la plupart d'entre eux, des voisins des amis ou des camarades de classe. Nous pouvons citer les Doubala, Bensedjrari, Bouanani et autres Mazari, pour ne citer que ceux-là. Cette pléiade de joueurs a défendu les couleurs nationales pendant longtemps. Ce groupe a été dirigé par le coach Djillali Mekki. Ce dernier se trouve actuellement loin des terrains et en chômage, nous dit-on. Ils avaient joué les trouble-fête sur le double plan national et international. Cette génération a laissé place aux jeunes. Ces derniers n'étaient pas pris en charge, pas pour leur âge, mais pour avoir choisi de pratiquer le sport de la petite balle. Malheureusement, la section du jeu à 7 a vécu une descente aux enfers. En effet, le MCO ne joue plus les premiers rôles. D'ailleurs, il était loin de la division excellence, l'élite du handball algérien. Nous avons contacté notre confrère et président de section M.Bellalia Abdelkader, pour nous fournir quelques précisions au sujet de cette formation: «Durant la saison 2005/2006, j'ai pris l'équipe en main après 15 matches joués avec, au compteur, non pas zéro mais, moins 1 point. Avec l'aide de tout un chacun, nous avons pu assurer le maintien, en occupant la 6e place. La saison écoulée, grâce également à l'effort de tous, les entraîneurs Mazari Chahreddine et Bouras Amine ainsi que Benchedjrari Nasreddine qui ont oeuvré dans le bon sens, nous avons mené le MCO à l'accession en division supérieure.» Et d'ajouter: «En fin de saison, nous avons pu décrocher la 2e place, puis nous avons joué le play-off. Avec la nouvelle organisation de deux groupes, nous jouerons en division nationale une.» Nous avons également abordé avec lui la situation qui prévaut au sein du club: «Je rends le tablier, car je n'ai ni le temps, encore moins les moyens de m'occuper de la section. De toutes les manières, j'ai laissé derrière moi le staff technique pour assurer la continuité dans le travail. L'assemblée générale ordinaire se tiendra à la fin de ce mois et ses membres désigneront mon successeur.» Notre interlocuteur n'a pas tari d'éloges sur la politique appliquée dans la gestion des clubs du MCA et du Mouloudia de Saïda. Quant au MCO, il n'a pas hésité un instant pour dire: «Le football prend toujours la part du lion dans les moyens mis à disposition. Le handball est le parent pauvre. Il est abandonné par les dirigeants. Ces derniers ne contribuent guère à sa promotion.» M.Bellalia clôt cette intervention sur le manque de moyens, notamment financiers, dont disposent la plupart des clubs: «M.Djebbari est en train de se ruiner. Il prend tout en charge. Le problème financier est national. Toutes les équipes en souffrent, hormisl'USM Annaba, dont nous ignorons la provenance de ses sous, ESS, et le MCA, qui a derrière lui Sonatrach. Sinon, les autres équipes n'ont absolument rien, à l'image du WAT, du CABBA et de la JSMB. Alors, le bricolage est de mise.»