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Quand le laisser-aller est «décrété»
CORNICHE ORANAISE
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2007

Saleté, loi de jets-skis, cherté des loyers, bruits incessants, dégradation de la qualité des services, sont devenus le lot quotidien aux Andalouses.
Le tourisme, secteur névralgique, reste toujours en deçà des aspirations. Pendant que nos voisins, tunisiens et marocains, excellent dans l'innovation, ici, les mentalités demeurent inchangées. Des mentalités «figées» dans les procédés des années 60 et 70. Ces qualificatifs cadrent irréfutablement avec la réalité qui règne à Oran. Cette ville n'est plus la belle carte postale aux couleurs chatoyantes. Elle a perdu son aura, au fil des jours, et si la situation reste en l'état, El Bahia se transformera inévitablement en «El Balia» fanée. En effet, les coups de gueule des responsables locaux n'ont pas servi à grand-chose. Le littoral oranais s'étend sur 120km. Il est composé d'une trentaine de plages. Trop de choses et de nouveautés ont été annoncées avant le coup d'envoi de la saison estivale. En vain, hormis quelques simulacres de changements, la baie d'Oran garde intacte sa souillure.
Fini le bon vieux temps où les Andoulouses étaient considérées comme havre de paix. La plage des Andalouses n'attire plus les estivants. Et pour cause, la saleté, la loi de jets-skis, la cherté des loyers, les bruits incessants, la dégradation de la qualité des services offerts. Tous ces éléments font fuir les estivants. La saleté se conjugue au quotidien. Les sables fins des Andalouses ne sont plus nettoyés.
Les bris de verre, canettes de bière, seringues, emballages, conserves, mégots et autres détritus jonchent les lieux.
Une image quotidienne à la fois écoeurante et révoltante.
«Auparavant, les sables étaient nettoyés par la municipalité» déplorent Mary Benamane et Soraya Kechat, représentantes de l'association française Algérie-Méditerranée, habituées des lieux. Normal, en cette période estivale, les responsables sont en congé. Quant à l'état des lieux qui laisse à désirer, le bouc émissaire est vite désigné: le concessionnaire. Selon un responsable ayant requis l'anonymat, «il appartient au concessionnaire d'assumer les tâches de nettoiement». Et d'ajouter «l'APC se décharge totalement de cette mission.» Justement, et s'agissant de ces concessions, c'est un mode de transaction souvent controversé. C'est une sorte de privatisation des plages. Le concessionnaire revendique «la propriété privée», des plages qu'il gère alors que la nouvelle nomenclature est claire. Cette dernière souligne la gratuité des plages.
La concession des plages a ouvert les appétits au commerce mais les règles élémentaires de l'hygiène sont bafouées. Cette même concession a ouvert grande la porte aux jeux dangereux des jets-skis.
Leur apparition a été accueillie avec enthousiasme par les jeunes adolescents. Malgré des tarifs exorbitants, la demande est accrue. Seulement, ces jeunes ne trouvent rien de mieux que de s'adonner à leurs acrobaties au milieu des baigneurs. Un jeu ayant entraîné la mort d'un enfant, l'année dernière.
A défaut de contrôle, cette pratique se généralise tout au long des journées. L'autre fait de nuisance a trait à la déferlante musique.
De jour comme de nuit, les décibels sonores constituent l'ingrédient principal des vacanciers censés être en repos. A ces éléments s'ajoutent la cherté du loyer et la dégradation des services et prestations offerts.


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