Alimentation d'eau potable, décharge publique, revêtement des routes, autant de problèmes à régler. De grands projets sont en cours de réalisations au niveau de la commune. La livraison de ces différents projets devrait résoudre plusieurs problèmes, notamment l'épineux problème de l'alimentation en eau potable pour le village Ifoughalen et ses environs, dont la population a durement vécu le manque de cet élément (eau) vital durant plusieurs années. Ainsi donc, pas moins de 7 milliards de centimes ont été alloués à ce projet d'AEP. Cependant, le taux d'avancement des travaux, lancés il y a près de deux mois, avoisine juste les 20% de l'avis même du président de l'APC, Abdellah Zerouklane. Quant aux villages Boukhelifa, Taâzibt et Taourirt, l'étude AEP a été faite par les services de l'APC pour un montant estimé à 3,5 milliards et «nous attendons sa prise en charge par les services concernés», indique notre interlocuteur. Par ailleurs, «concernant le revêtement des routes, l'APC s'est taillé la part du lion», révèle l'édile de la commune. Ceci en comparaison avec les autres municipalités de la wilaya. A titre indicatif, ce programme, ajoute notre interlocuteur, de quelque 60 milliards de centimes alloués concerne le revêtement des chemins du PK 07 et le PK 10 du côté du littoral de la commune, et le PK 20 qui permettra surtout le désenclavement du village Aït Guendouz, éloigné de 25 km du chef-lieu de la commune. Ce programme est parrainé par le wali de Béjaïa. Toutefois, le premier responsable de la commune a tenu à rendre un grand hommage à la star mondiale de football, Zinedine Zidane, qui, lors de sa visite à la région, en mai 2006, a doté la polyclinique d'El Aâch Ighiouar de tous les équipements et aussi le financement de tous les travaux de restauration. D'autant que la structure est d'une grande capacité d'accueil avec en sus des logements pour le personnel. Néanmoins, «nous attendons l'aval de la direction de la santé et l'affectation bien sûr, du personnel inhérent à son fonctionnement», affirme encore notre vis-à-vis. Pour rappel, la bâtisse a été construite dans les années 80 avec un énorme budget mais laissée depuis à l'usure du temps. Aussi, le centre de santé, sis au village Boukhelifa qui est fin prêt, et dont la population éprouve un grand besoin pour sa mise en service, attend toujours l'affectation d'un infirmier. L'APC a déjà saisi les services concernés quant au lancement de ce centre tant attendu. Cependant, l'autre grande préoccupation des habitants est le revêtement du chemin de wilaya 23 A qui subit actuellement une dégradation très avancée, mais le maire, qui demeure optimiste, affirme que le projet est inscrit aux services de wilaya pour un montant de 8 milliards de centimes. «Sa réfection n'est qu'une question de mois», soutient-il. Pour preuve, indique-t-il encore, «j'ai moi-même, avec le subdivisionnaire de la Société des travaux publics (STP), effectué deux visites de travail sur le site pour localiser et repérer les différents problèmes et défaillances. Pour toute précision, on bute sur le manque d'entreprises qualifiées à même de mener les travaux impeccablement et dans les délais, et non pas pour l'argent». Quant au problème de la réalisation d'une décharge publique afin de mettre fin aux dépotoirs sauvages jonchant les routes et les ruelles de la localité, le président de l'APC estime que «le choix a été fait concernant le site devant abriter cette décharge, mais nous attendons l'aval des services des forêts».