Le congrès du FFS s'ouvre ce matin à Zéralda en présence de Hocine Aït Ahmed. Les partis algériens ne sont pas invités à ce rendez-vous et ce, pour la première fois. Le congrès du FFS s'ouvre ce matin à Zéralda en présence de M.Hocine Aït Ahmed, rentré au pays samedi dernier. La chose est d'importance sur la scène nationale qui connaît une certaine stagnation politique qui s'est accentuée cet été. Dès son arrivée, le leader du FFS et chef de file de l'opposition démocratique, a réuni le secrétariat national et s'est informé jusqu'au moindre détail de «l'état des lieux». Comme il a entendu, la commission préparatoire du congrès national du parti, la Cpcn. Hier soir, le président du FFS a reçu les anciens militants de 1963. Cette longue causerie, empreinte d'émotion, nous a-t-on rapporté, s'est cependant déroulée en dehors des sunlights. Des sources affirment que le président du parti s'est également entretenu avec plusieurs responsables du FFS sans que l'on nous précise desquels il s'agit et surtout de la teneur de ces discussions. M.Aït Ahmed a un programme des plus chargés, un programme qui, dit-on, est géré par l'exécutif national. C'est ainsi que des sources affirment qu'il a été prévu des rencontres avec des personnalités nationales: MM.Mehri, Hamrouche et Ali Yahia seraient du nombre, des personnalités qu'il a eu à rencontrer lors de sa dernière venue au pays pour la célébration du 1er Novembre. Le voyage en Kabylie et, notamment dans le village d'Aït Ahmed près de Aïn El Hammam, pourrait être prévu, mais le cas, échéant, il le sera sûrement après le congrès. Contactée, la direction du FFS affirme «ne pas être à même de donner le programme du président par mesure de sécurité». Comme on confirme que les partis politiques algériens ne sont pas invités sans que des explications ne soient données à cette mesure. Des militants rencontrés assument cette position et affirment que ces partis se sont révélés être non seulement des adversaires politiques mais se comportent souvent comme s'ils ont des comptes à régler avec le FFS. Pourquoi les inviter puisque le FFS ne partage pas beaucoup de valeurs avec ces formations indiquent les mêmes sources. Le congrès qui s'ouvre donc ce matin sera une importante halte dans la vie du parti. Une halte organique et politique qui verra certainement le FFS repartir de plus belle pour les locales et aussi pour l'avenir. Pour les militants et les sympathisants, «la présence de M.Aït Ahmed et certainement le cas aujourd'hui des militants de 1963, démontrent que le président est encore en mesure de prendre en main les destinées du parti et nous sommes sûrs d'une chose c'est que la rumeur ayant couru sur son éventuel remplacement n'existe que chez les adversaires qui prient pour que cela soit ainsi.» affirment-t-ils. Le siège national devenu ces jours derniers une véritable ruche se vide progressivement en cette soirée de mercredi (hier), les militants se dirigeant tous sur Zéralda lieu du congrès. Les membres de l'exécutif national étaient pratiquement tous injoignables puisque en réunion non-stop. Des membres de la Cpcn contactés disent que «seule la direction est habilitée à parler avec la presse». Il semble plus sage d'attendre aujourd'hui pour essayer de donner une réelle lecture de l'absence des partis algériens, une première dans les annales du FFS qui a toujours invité les formations partisanes nationales.