Le groupe oeuvre à alléger cette lourde facture en développant des remèdes contre tous les types de cancer. Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est enfin mis en vente dans les pays de l'Union européenne. Il sera autorisé en Algérie début 2008, puisque, a-t-on appris hier, les autorités algériennes ont décidé de tester ce vaccin après avoir «prouvé son efficacité aux Etats-Unis». L'arrivée de ce remède miracle intervient, en effet, après que le groupe pharmaceutique américain Merck eut annoncé que l'un de ses vaccins expérimentaux était efficace à 100% contre la forme la plus commune du cancer du col de l'utérus. Ce vaccin, élaboré par manipulation génétique et qui est appelé Gradasil, empêche la formation du cancer en bloquant deux virus transmissibles sexuellement, le HPV16 et le HPV18, qui ensemble, sont à l'origine de 70% de ce type de tumeurs, selon les explications de Merck. Le cancer du col de l'utérus est donc un fléau féminin, une maladie grave qui se développe à partir de lésions dites précancéreuses dues à certains virus. Aucune statistique fiable n'est présentement établie quant au taux d'incidence de cette pathologie ravageuse en Algérie. Mais, il est fait mention selon les statistiques médicales algériennes de 30.000 à 35.000 nouveaux cas de cancer par an. A titre de comparaison, le cancer du col de l'utérus est responsable de près de 1000 décès en France. Par ailleurs, l'on considère que près de 90% des cas pourraient être évités grâce à un dépistage précoce. Notons que l'Algérie consacre près de 600 millions de dollars US par an à l'importation de médicaments contre le cancer, dont près de la moitié vient de France. Et c'est conscient de cette réalité que Saidal, via son département du développement industriel et des biotechnologies, oeuvre à alléger cette lourde facture en développant des remèdes contre tous types de cancer entre autres le cancer du col de l'utérus, en parallèle à ses recherches en hématologie et immunologie. A ce titre, M.Tounsi, directeur du développement industriel et des biotechnologies au niveau de l'important groupe pharmaceutique, évoque le bonus inespéré d'un vaccin typiquement Saidal. Ce dernier, poursuit-il, sera bientôt une réalité et aura pour spécialité la lutte contre le cancer du col de l'utérus. Notre interlocuteur parle également d'une première unité de recherche mise sur pied aux fins d'accélérer ce processus. Il relèvera que Saidal oeuvre dans la voie du développement des biotechnologies, et n'a de cesse de prévoir des produits anti-cancéreux qui seront bientôt commercialisés dans les officines algériennes. Rappelons qu'avant l'annonce de cette première mondiale, le gouvernement algérien, sous la pression du corps médical, avait déjà accepté le principe d'autoriser la mise sur le marché d'un nouveau traitement préventif du cancer du col de l'utérus. L'absence de dépistage précoce et l'augmentation de la prévalence de ce type de cancer ont, en effet, poussé le gouvernement à inscrire ce type de vaccin dans le cadre d'une mesure gouvernementale. L'Algérie devient ainsi le premier pays du Maghreb à proposer aux fillettes âgées entre 12 et 13 ans un vaccin qui les protégera contre la maladie, à l'âge adulte.