Définir clairement le terrorisme. C'est l'objectif de la convention internationale à laquelle a appelé depuis New York, le ministre des Affaires étrangères. M.Medelci, qui s'exprimait lundi, lors du débat général de la 62e session de l'Assemblée générale des Nations unies, a précisé que cette définition du terrorisme devra le dissocier «clairement» de la lutte des peuples contre l'occupation et «éviter de faire l'amalgame entre ce phénomène et toute religion, civilisation ou sphère géographique données». La lutte contre le terrorisme, estime Medelci, devrait également intégrer le traitement de ses causes, «à travers notamment la résolution juste et équitable des conflits», et particulièrement le conflit du Moyen-Orient, a-t-il ajouté. A ce propos, M.Medelci a plaidé pour «la promotion d'un dialogue fécond entre les cultures et les civilisations, en vue de dissiper les malentendus, d'éliminer les préjugés et les stéréotypes et de renforcer la compréhension mutuelle». Abordant les questions de décolonisation, M.Medelci qui a cité le problème du Sahara occidental, a formulé l'espoir que les négociations entamées en juin dernier, entre le Maroc et le Front Polisario, «puissent se poursuivre» et «permettre» aux deux parties, de «parvenir à un accord permettant au peuple du Sahara occidental de se prononcer, librement et sans contraintes, à travers un référendum d'autodétermination, sur son sort», a-t-il précisé. S'agissant de la situation au Moyen-Orient, marquée par «des violences et des crises récurrentes», M.Medelci a indiqué que la communauté internationale est interpellée pour «s'impliquer davantage en vue de parvenir à l'instauration dans cette région d'une paix juste et durable, basée sur l'application de la feuille de route et de l'initiative arabe de paix».