Seuls les partis à fort ancrage sont sûrs de figurer parmi les partants dans toutes les communes. Difficilement mais sûrement, les partis politiques, du moins ceux qui ne sont pas concernées par les parrainages, sont presque au bout de leurs peines. Les listes sont presque toutes établies, mais non sans douleur pour certains. A J-1 de la date butoir du 9 octobre, certaines formations ont commencé à déposer les listes pour être validées par l'administration. Sur les treize formations politiques et une dizaine d'indépendants qui ont retiré les formulaires au niveau de la Drag, seuls les partis à fort ancrage sont sûrs de figurer parmi les partants dans toutes les communes. Autant cela est quasiment acquis pour le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), autant des incertitudes demeurent de mise au Front des forces socialistes (FFS) et au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Deux partis qui ont connu un recul lors du dernier scrutin des locales. Les neuf autres formations, qui comptaient au départ être dans la course voient leur chance de plus en plus réduites à la faveur de la nouvelle loi électorale. Soumises aux contraintes de la collecte des 3% de signatures de l'ensemble des électeurs de chaque commune, le MNE, PRA, FNA, PST, ANR, MDS, El Islah et En Nahda, ont une chance très minime d'être sur la ligne de départ. Leur participation n'est pas encore acquise. Lequel, cas elle ne peut qu'être symbolique, car elles sont soumises aux nouvelles dispositions de la loi électorale qui rendra ou pas leur participation éligible. Ajoutez-y la contrainte des candidats que l'on cherche désespérément, la présence effective et totale n'est pas facile à réaliser dans une région où le jeu électoral est souvent fermé. Jusqu'à hier, seuls quelques dossiers ont été déposés. Le FFS devait déposer 40 listes finalisées. Il lui reste l'APW qui dépend de la direction nationale et quelques communes où l'on souffre pour s'entendre sur la tête de liste. C'est le cas de la commune du chef-lieu où se livre une bataille entre le clan de Chabatti et celui de Oussalah. L'on devait être fixé hier soir sur le sort de cette liste souvent soumise à une forte convoitise. La liste APW sera conduite par l'actuel président Mohamed Bettache ou l'ex-président Hamid Ferhat. Au FLN, par contre, tout semble rentrer dans l'ordre. La mouhafadha, Mme Dalila Fourar s'est montrée hier très optimiste, parlant d'un consensus autour de la personne de Salah Darradji, Dr en communication, enseignant à l'université, pour conduire la liste APW. En outre, Mme Fourar fait état de 52 listes communales fin prêtes pour être déposées à la Drag, n'omettant pas au passage d'indiquer la troisième place accordée par son parti à la femme. Hamache Tahar, Hamid Marouani et Adour Larbi sont pressentis pour diriger la liste de la commune de Béjaïa. Au RND, la couverture des 52 communes est quasiment acquise soulignait récemment le député et secrétaire général du RND à Béjaïa, M.Omar Allilat. C'est une première pour ce parti qui connaît un retour en force ces dernières années à Béjaïa. Dans cette commune, il a opté pour Djamel Tiab secondé par Dahmane Yahiaoui afin de rivaliser avec les autres listes. Au RCD, il n‘est pas facile de recueillir la moindre information. Tout ce qu'on sait est que le candidat Karim Chekkal conduira la liste de la commune de Béjaïa. Quant à l'APW, la direction nationale semble trancher pour le Dr Tinouche.