Le chanteur vedette de la vallée de la Soummam et de la capitale des Hammadites s'est produit dans la soirée de jeudi à la Maison de la culture de Béjaïa dans un spectacle que les présents n'oublieront pas de sitôt. Coorganisée par le Comité des fêtes de la wilaya de Béjaïa et la Maison de la culture, la sortie publique d'Amedediez n'Bab El Louz fut un moment merveilleux. Dans un hymne à l'espoir, Djamel Allam a su subjuguer une salle complètement acquise avec son répertoire riche aussi bien sur le plan du texte que de la musique. Avec son franc-parler, son humour qui ne le lâche plus et ses remarques pertinentes, le fils Noucherchour aura réussi d'une chanson à l'autre à emballer son public pour l'emmener voyager avec lui, transporté par les vagues mélodieuses et les thématiques diverses. Professionnel dans l'interprétation mais sensible à merveille, Djamel Allam entamera son spectacle par le texte «Le Clément», Rani Lah, une chanson qui sera suivie par Salimo, illustrant tout l'amour que l'on éprouve pour un enfant et tous les espoirs qu'on place en lui. En hommage à Hssissen, il interprétera la chanson Atir el kafs écrite en 1956. Puis, vient alors Djawhara, en arabe algérien; l'artiste chantera en véritable communion avec un merveilleux public qu'il regarde, approche et invite à plonger, comme lui, dans la profondeur des mélodies d'amour pour Béjaïa, L'Algérie gatlatou, un autre texte immortel sera le moment où l'artiste s'oublie dans ses anecdotes à vous plier de rire. Il s'élance et la salle avec lui pour chanter, danser et rire. Sur un ton humoristique, l'artiste au talent extraordinaire, situera la thématique de chaque chanson comme Ouratsrou, un texte dédié à Djaout, Alloula et tous ceux qui sont disparus par la faute des hommes sans foi ni loi. Puis, évoquant les temps passés où la fête réunissait tout le monde dans une ambiance festive, Djamel regrettera ce qui se produit de nos jours, les salles des fêtes, les DJ, etc. Rouh rouh, L'hu, l'hu, Tella sont d'autres chansons que l'auteur-compositeur, interprétera avec un orchestre dirigé par Bazou. Djamel était ce jeudi chez lui non pas en vacances pour illuminer une nuit des Béjaouis, une soirée qui sort de l'ordinaire grâce à l'apport du Comité des fêtes qui est présidé par un homme de culture, M.Mohamed Blidi.