L'apport initial pour l'acquisition d'un nouveau véhicule ne doit pas dépasser les 10% du coût global du véhicule. C'est là, une des nouvelles mesures adoptées par le conseil de gouvernement hier. Ainsi, réuni hier, l'Exécutif a adopté un nouveau décret relatif à l'activité de commercialisation de nouveaux véhicules. Lors du point de presse hebdomadaire organisé au siège de l'ex-Centre international de presse, à Alger, le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a affirmé que, désormais, la commercialisation des véhicules sera régulée. «Cette activité ne restera plus libre», a affirmé le ministre, se referant à ce nouveau décret exécutif. Parmi les nouvelles conditions adoptées figure, ainsi, la régulation de l'apport initial pour l'achat d'un véhicule neuf. «C'est fini l'époque où chaque opérateur ou concessionnaire s'accorde une marge initiale variée qui ne répond à aucune norme. Tous les opérateurs et concessionnaires doivent se soumettre aux nouvelles conditions.» Les autres mesures prises concernent les concessionnaires. Un délai de 18 mois est accordé pour tous les concessionnaires existant sur le marché, dont le nombre est d'une soixantaine, «pour se conformer aux règles». Aucun concessionnaire ne pourra ouvrir une nouvelle agence de commercialisation, sans agrément du ministère de l'Industrie. Ainsi, avant de mettre le véhicule sur le marché, il doit avoir le feu vert de ce département, qui doit confirmer que la voiture en question répond à toutes les normes internationales requises. «Il ne suffit pas d'avoir un registre du commerce pour pouvoir ouvrir une agence de commercialisation de véhicules. Le contrôle technique du produit avant sa commercialisation est une condition sine qua non», a assuré M.Boukerzaza. Ce dernier a insisté sur le fait que tous les opérateurs sont tenus de mettre sur le marché algérien, un produit de même qualité que celui commercialisé dans la société-mère. «Chaque voiture qui ne répond pas aux normes de sécurité et aux normes environnementales ne sera pas mise sur le marché national.» Concernant les délais de livraison du produit au client, le gouvernement oblige le concessionnaire à ne pas dépasser la période de 30 jours. Et au ministre d'insister sur la nécessité de la stabilité des prix. «Les vendeurs ou revendeurs sont obligés de fixer un prix définitif au citoyen.» A propos du contrôle des véhicules importés, cette mission sera confiée au ministère des Transports a déclaré le ministre des Transports, M.Mohamed Maghlaoui. Interpellé sur Air Algérie qui reste sans P-DG depuis le décès de Benouis, le ministre a répondu qu'«il y a un directeur général par intérim et il faut attendre l'assemblée générale et le conseil d'administration d'Air Algérie pour connaître le prochain P-DG».