La chambre administrative a rendu jeudi son verdict. A l'exception d'un dossier de candidature du FLN pour la commune de Béjaïa, dont le rejet a été confirmé par la justice, les 269 listes de candidatures de partis politiques et indépendants, dont 8 pour l'Assemblée populaire de wilaya, présentées pour les locales du 29 novembre, seront sur la ligne de départ. C'est le verdict final de la chambre administrative près la cour de Béjaïa qui le confirme après avoir statué favorablement sur les différents recours introduits aussi bien par les partis politiques que par les indépendants. Toutes les listes et dossiers rejetés par les services de la Drag et ayant fait objet de recours auprès du parquet général ont ainsi abouti laissant toutes leurs chances aux listes postulantes de concourir pour les commandes des municipalités. En effet, les listes rejetées étaient celles constituées par les formations politiques et les indépendants pour les assemblées communales. Le MEN sera donc présent à Kherrata tandis que le PST, avec une liste établie pour la commune d'Adekar, est réhabilité. Le parti de Salhi Chawki sera donc officiellement présent dans quatre communes. Neuf listes de candidatures indépendantes ont été réhabilitées par la justice. Elles concourront dans la commune d'Aokas, El Kseur, Kendira Adekar, Taourit Ighil, Ifri Ouzelaguène et Aït R'zine. Avec le verdict de la chambre administrative près la cour de Béjaïa, on est désormais fixé officiellement sur les concurrents, le 29 novembre prochain. Quatre partis politiques se taillent la part du lion en matière de présence sans pour autant en faire totalement le plein. Le FLN et le FFS occupent les premières loges avec 49 listes communales et une liste APW, chacun suivi de près par le RND et le RCD qui présentent chacun 47 listes communales et une liste APW. Viennent très loin après le PT (11 listes et le FNA, 7 listes). Ce dernier fait son premier forcing à Béjaïa alors que la mouvance islamiste marque un net recul. Le pouvoir local est parti pour connaître un partage entre les quatre formations les plus présentes sur le territoire de la wilaya de Béjaïa. La bipolarité entre le FFS et le RCD n'étant plus de mise depuis les événements de Kabylie avec le retour du FLN et du RND. L'équation se complique quelque peu et les pronostics ne sont pas faciles à faire. En attendant la campagne officielle, deux partis se sont manifestés ce week-end. Le FNA a réuni ses instances et ses candidats au collège syndical pour élaborer une stratégie électorale et mettre en place les mécanismes de surveillance. Le RCD s'est voulu plus «bruyant» en rassemblant, jeudi à Sidi Aïch quelque 40 candidats qui ont marché pour dénoncer le laxisme de l'administration à l'égard des élus-candidats.