Au total, 1070 recours ont été traités, dont plus de 550 ont été acceptés et le reste a été rejeté. Place à la campagne. Selon certaines informations, le coup de starter sera donné le 8 novembre et s'achèvera le 25 du même mois. Satisfaction pour les uns et mécontentement pour les autres. Les préparatifs pour les élections locales du 29 novembre prochain se sont déroulés dans une grande embrouille. Après une traversée du désert, les formations politiques vont, dans moins de dix jours, entamer une étape décisive: la campagne électorale. La grâce accordée par le département de Zerhouni a permis à ces partis de mettre un peu d'ordre et de confectionner les nouvelles listes, compléter les dossiers de candidatures incomplets. Un total de 328 listes électorales concernant les Assemblées populaires de wilayas (APW) et 8.319 listes électorales pour les Assemblées populaires communales (APC) ont été déposées jusqu'à lundi dans la perspective des élections locales du 29 novembre prochain, a annoncé, hier le ministre de la Communication, M.Abderrachid Boukerzaza. «Au total, 1.070 recours ont été traités, dont plus de 550 ont été acceptés et le reste a été rejeté», a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse hebdomadaire. Il a rappelé que le dernier délai pour le dépôt des recours «expire aujourd'hui (mardi)». M.Boukerzaza a souligné, en outre, que 1541 juges ont été désignés pour les opérations administratives électorales à travers toutes les communes. Il convient de rappeler que certains partis, mécontents, ont dénoncé la partialité de l'administration locale enregistrée au niveau de plusieurs wilayas du pays. Plusieurs voix ont accusé les agents administratifs d'avoir entravé le déroulement des préparatifs. Certificats de résidence, de nationalité, casier judiciaire; des pièces administratives souvent remises en cause. Le passé du candidat a été maintes fois l'autre obstacle rencontré par les partis. Le RCD, FFS, PT et le MSP sont, selon leurs propres responsables, les victimes de l'administration centrale. On tente de justifier d'avance un fort taux d'abstention. Le parti de Saïd Sadi (RCD), avait soutenu qu' au début du mois en cours ses militants «ont été empêchés d'accéder aux bureaux dans quelques wilayas» et «à 23h45 les portes sont fermées devant notre parti alors que les représentants d'autres partis sont arrivés vers 00h45 et sont rentrés». Le parti du FFS, de son côté, a dénoncé la partialité de l'administration. Le même avis est partagé par le Parti des travailleurs (PT) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui déplorent ce genre de procédures contraignantes imposées par les autorités locales. Pour le parti de Bouguerra Soltani, malgré les blocages administratifs et des candidats refusés sous prétexte qu'ils présentent un danger pour l'ordre public, le MSP a «effectué toutes les démarches et opéré les changements dans les listes de candidatures». Près de 51% des listes rejetées ont été réintégrées. Par contre, le RND a admis ses erreurs puisqu'au sein du parti on soutient que tous les rejets étaient objectifs.