Interrogé hier, sur les ondes de la Radio nationale, sur le sort du fondateur du Gspc, Hassan Hattab, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a déclaré que ce dernier aura des comptes à rendre à la justice. «Certes, ce dernier s'est repenti, mais il est impliqué dans des affaires et des attentats terroristes», a précisé le ministre. Le fondateur du Gspc comparaîtra le 4 novembre prochain devant le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger et le 25 novembre devant le tribunal de Tizi Ouzou. S'exprimant sur les attentats terroristes, Zerhouni dit qu'il n'est plus effrayé par Al Qaîda au Maghreb. «Ce sont les mêmes gens du GIA et du Gspc qui activent sous le nom d'Al Qaîda», a-t-il déclaré. Selon le ministre, les mêmes tactiques et les mêmes munitions sont utilisées par ce petit groupe. Pour lui, l'intégration de l'organisation d'Al Qaîda n'a rien changé dans le mouvement du groupe. «Ces gens ont voulu apporter, selon lui, un effet psychologique à leur action, sans plus.»