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«Il n'existe pas de prisons secrètes en Algérie»
LE PRESIDENT DU SYNDICAT DES MAGISTRATS DEMENT
Publié dans L'Expression le 06 - 11 - 2007

Ces institutions ont «des relais à l'intérieur du pays qui les appuient et qui cherchent à déstabiliser l'Algérie».
«Il n'existe pas de prisons secrètes en Algérie et encore moins de centres secrets de détention, de torture», a catégoriquement démenti, hier, le président du Syndicat national des magistrats (SNM), M.Djamel Laïdouni. «L'Algérie respecte les droits de l'homme et l'Etat va certainement réagir et ouvrir une enquête sur ces accusations», a déclaré l'invité de l'émission «Fi El Wajiha» de la Radio nationale Chaîne1. M.Laïdouni affirme que ces institutions sont des «lobbies» qui ont des «intérêts politiques». «Elles ont des relais à l'intérieur du pays qui les appuient et qui cherchent à déstabiliser l'Algérie», a-t-il indiqué, avant d'ajouter que «ces organismes sont connus par leur position négative vis-à-vis des pays arabes et musulmans». L'invité de la radio n'a pas manqué de rappeler que les prisons algériennes ont toujours été ouvertes à toutes les institutions internationales, notamment la Croix-Rouge. D'ailleurs, relève-t-il, cette dernière élabore régulièrement des rapports «positifs» sur les prisons algériennes. Le président du SNM soutient ainsi la position du président de la Commission nationale consultative de promotion des droits de l'homme (Cncppdh), M.Farouk Ksentini. Ce dernier a également démenti les informations rapportées par le Comité des droits de l'homme de l'ONU, à Genève, sur l'existence de prisons secrètes en Algérie.
Cette mise au point effectuée, le président du SNM est revenu sur le volet social pour révéler que le syndicat des magistrats n'est pas satisfait des dernières augmentations des salaires. «Elles ne sont pas suffisantes pour la corporation, car le salaire que touche le magistrat ne répond pas à sa situation sociale actuelle», a estimé M.Laïdouni. Selon lui, celles-ci devaient être plus importantes et même rendre les salaires de même niveau que ceux des responsables des autres institutions. Sur les affaires qui ne sont toujours pas traitées, le président du SNM soulignera que leur nombre est insignifiant sans pour autant avancer des statistiques. Il rappelle, cependant, le chiffre de 40.000 dossiers en instance au niveau de la Cour suprême en 2006. Ce retard et dû, selon lui, au fait que toutes les affaires, même pour les infractions relevées sur les prix, sont traitées au niveau de la Cour suprême. Pour Djamel Laïdouni, cela ne peut être réglé que par la promulgation de nouvelles lois qui définissent la nature des dossiers transférables à la Cour suprême. Et c'est dans ce cadre que la médiation a été initiée. «Plus de la moitié des affaires sont réglées à travers cette action.
Le juge peut faire intervenir même des associations pour arriver à trouver un compromis à un conflit sans passer par la Cour suprême». Il suggère également d'imposer des amendes à appliquer aux citoyens qui soulèvent des affaires ne nécessitant pas d'être traitées au niveau de la Cour suprême. L'accumulation des affaires peut être également expliquée, ajoute l'invité de la Radio, par le déficit en matière de magistrats ainsi que le nombre important de recours enregistrés. Sur le volet formation, il dira qu'à ce jour, 3300 juges ont été formés dans toutes les spécialités. Il évoquera aussi la coopération avec les autres pays, notamment la France, la Belgique, la Grande-Bretagne et l'Espagne dans différents domaines à l'exemple de la lutte contre le terrorisme, le blanchiment d'argent et la corruption. Concernant les magistrats impliqués dans des affaires de corruption, M.Laïdouni dira, qu'en 2006, une seule affaire a été traitée.
Aussi, il souligne que le juge ne subit pas de pressions et aucune plainte n'a été enregistrée dans ce sens. Sur un autre plan, il annonce l'existence d'un nouveau projet concernant la lutte contre la cybercriminalité sans pour autant donner plus de détails. Sur l'adhésion de son syndicat à l'Union internationale des magistrats, M.Laïdouni assure qu'elle interviendra en 2008. Il souligne enfin que le problème de la langue ne se pose pas pour le magistrat, puisque ce dernier peut facilement traduire en arabe tous les documents écrits en langue française.


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