Selon certaines sources, l'opérateur émirati de téléphonie fixe ´´Fitel´´ serait intéressé par l'achat de cette filiale. Le groupe de télécommunications Orascom a confirmé son souhait de vendre sa filiale de téléphonie fixe en Algérie, Lacom. Selon des informations publiées sur le site «Tout sur l'Algérie», des négociations seraient en cours avec un opérateur intéressé par la reprise de cette activité. L'identité de ce dernier n'est pas encore dévoilée. Mais, selon certaines sources, l'opérateur émirati de téléphonie fixe ´´Fitel´´ (First International Telecom Corps) serait intéressé par l'achat de cette filiale. Cette opération suscite néanmoins des inquiétudes de la part des responsables d'Orascom. D'ailleurs, la même source rapporte les propos du président du géant égyptien de la téléphonie, Naguib Sawiris, dans ce sens. Ce dernier a indiqué que cette vente est difficile au regard de «la préférence» affichée par l'Autorité de régulation (Arpt) en faveur de l'opérateur historique, Algérie Télécom. «Il y a actuellement des pourparlers avec une société qui souhaite racheter Lacom, mais je ne suis pas sûr que cela aboutira», a-t-il souligné. Il explique: l'acheteur potentiel pourrait avoir les mêmes difficultés avec l'Arpt que celles rencontrées par Orascom. Une situation qui susciterait la crainte de l'éventuel repreneur. «Ils ont soutenu l'opérateur historique au point qu'ils nous ont tués», a souligné le président d'Orascom. «Dès que nous avons commencé notre activité, Algérie Télécom a réduit ses prix au-dessous du coût de revient. Nous nous sommes plaints, en vain», regrette M.Sawiris. En fait, depuis son installation en Algérie, le groupe n'a cessé d'évoquer «les entraves anticoncurrentielles». Les responsables du consortium considèrent que les conditions d'expansion de Lacom en Algérie n'ont pas été garanties, ni favorisées par un climat concurrentiel sain. Notons que Lacom est un joint-venture entre les deux entreprises égyptiennes de télécommunications que sont Télécom Egypte et Orascom Télécom Holding SAE. En mai 2005, Lacom a pu décrocher la licence proposée par le gouvernement algérien et devenir ainsi, le premier opérateur privé de téléphonie fixe. Cette licence a permis à Lacom de déployer et d'activer son propre réseau de télécommunication fixe, tout en permettant la distribution et la mise sur le marché, en gros et au détail, des services de télécommunication fixe au niveau local, national et international. L'opérateur s'est engagé dans la construction «d'une infrastructure de télécommunications dans les règles de l'art», grâce à l'expérience accumulée de ses actionnaires dans le domaine des télécommunications. Lacom emploie, actuellement, près de 300 personnes. Une première vague de licenciements a été opérée depuis quelques mois.