L'ennemi numéro un des autorités algériennes Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud, vit, ainsi que ses complices, terré aux fins fonds des maquis denses de Boumerdès, un véritable «dilemme». «Marasme» engendré à la suite des opérations de ratissage menées par les services de sécurité, «démantèlement» des réseaux de soutien chargés de la logistique et du renseignement, «redditions» et les «crises» naissantes à la suite du partage de la ghanima entre les émirs, sont autant de facteurs ayant contraint le chef n°1 du Gspc à revoir sa stratégie quant à la «guerre» abjecte qu'il a déclarée au peuple algérien. Le sinistre chef terroriste aurait ordonné, selon des sources sûres chargées de la lutte antiterroriste, à ses troupes, activant au sud-ouest de la wilaya de Médéa, de transférer son quartier général à Aïn Defla. Composé de près de 90 éléments, ce groupe qui répond directement aux instructions du sinistre Droukdel, avait pour mission d'alimenter le Gspc en armement et munitions. Les services de sécurité avaient, lors d'une opération de ratissage, réussi à neutraliser deux terroristes du même groupe dans la commune de Sebt Aziz au sud de Médéa. Ces deux arrestations ont permis aux mêmes services de remonter la filière jusqu'à un atelier de fabrication d'armes, où a été récupéré un important lot d'armes artisanales. Le groupe affilié au Gspc présumé branche d'Al Qaîda, est essentiellement plus connu sous l'appellation de Groupe sunnite pour la prédication et le combat. Il était dirigé par le tristement célèbre Abdel Kader Souame. Après la mort de ce dernier, le groupe activera sous la coupe de Madani Laslous, alias Assame. Ces informations étant en possession des services de sécurité, toutes les dispositions nécessaires pour neutraliser cette phalange ont été mises en oeuvre. Il va sans dire que toutes les manoeuvres et tactiques subversives adoptées par le Gspc dans le but de se restructurer sur le terrain ont été avortées. Droukdel et les commanditaires des attentats ne semblent plus être en mesure de parvenir à leurs objectifs, à savoir instaurer l'instabilité économique et semer la désolation et la psychose au sein de la population algérienne. Ils font face à une traque acharnée de la part des services de sécurité, tous corps confondus. Avec la reddition de Hattab, de l'émir de la zone neuf et du coordinateur de l'information la semaine dernière, Droukdel est de plus en plus isolé et son organisation est appelée à disparaître. Même le «spectaculaire» puisé dans la stratégie des attaques suicides, pour lesquelles des enfants ont été utilisés, n'aura pas impressionné l'opinion publique nationale et internationale. Notons que les services de sécurité maintiennent une extrême vigilance.