Transparent comme le verre et solide comme l'aluminium. Deux matériaux, à ne plus présenter, nécessaires aux professionnels spécialistes dans la construction. Respectueux de l'environnement, récupérables, recyclables, non polluants et sans incidence sur la santé publique, sont les avantages offerts par ces deux matériaux qui font que les professionnels du secteur du bâtiment s'y intéressent de plus en plus. L'un des objectifs majeurs du 1er Salon international du verre et de l'aluminium, Siva'07, est de déclencher le «déclic» chez ces spécialistes, soutient le directeur gérant du Salon, Naceur-Eddine Kara, hier, à l'ouverture de cette exposition. Plus de quinze pays y prennent part. M.Kara s'étalera sur les spécificités du verre qui offre une acoustique palpable et peu commune, un confort visuel certain, sans oublier la solidité et le design de l'aluminium, matériau utilisé aujourd'hui par les grands bâtisseurs mondiaux. Au-delà des caractéristiques de ces deux matériaux, il a cité le projet d'usine de production de billettes, (unités cylindriques d'aluminium brute), qui sera construite à Beni Saf (nord-ouest) dans le cadre d'un partenariat monté entre Sonatrach, la Sonelgaz et le groupe émirati Mubadala. Ce projet en maturation devra exporter l'équivalent de 7000 tonnes/an d'aluminium vers l'Europe. Cette future usine dispose déjà d'un atout de taille, à savoir une énergie propre et à bon marché que constitue le gaz naturel dans notre pays. C'est dire l'avenir prometteur de cette unité industrielle, a insisté Kara. Le directeur du Siva'07, assisté par le commissaire de l'événement, Omar Djebbara, a fait état de la récente innovation du verre qui élimine le développement bactérien et qui devrait faire partie des matériaux de construction pour les hôpitaux. C'est à ce titre, d'ailleurs, que le Salon se tient sous le thème de «l'Eco-Energie». Pour ce qui est de la sécurité, il révèlera que les deux attentats meurtriers commis récemment contre le Palais du gouvernement et celui précédemment perpétré contre l'aéroport Houari-Boumediene, «auraient fait beaucoup moins de victimes avec de pareils matériaux». Le verre trempé, explique-t-il, se fragmente en petits morceaux non acérés qui ne blessent pas dangereusement, exactement comme le pare-brise d'une voiture qui subit un choc.